Qualité de vie au travail : bien que surmenés, les salariés se disent heureux

Qualité de vie au travail : bien que surmenés, les salariés se disent heureux

 

Selon une enquête Malakoff Mederic, les salariés français se déclarent plutôt satisfaits de leur qualité de vie au travail. Mais leur rythme de travail devient de plus en plus important.
Un salarié sur 2 juge que son rythme de travail s’est accéléré au cours des 12 derniers mois et 30 % d’entre eux affirment que sur cette même période, l’activité de leur entreprise s’est aussi intensifiée.

Bonne ambiance, plus de flexibilité, meilleure rémunération … si les salariés français sont plus ou moins heureux en entreprise, leur rythme de travail s’intensifie et les fatigue. C’est la conclusion du dernier baromètre Malakoff Médéric Humanis réalisé par l’Ifop et publié mercredi 18 septembre. Selon celle-ci, 73 % des salariés interrogés se déclarent heureux au travail. 37 % en sont même très satisfaits, soit 9 points de plus par rapport à 2016, en particulier chez les 40-49 ans et les cadres qui travaillent dans le secteur des services.

 

L’ambiance au travail tout en haut du classement

L’ambiance au travail, la reconnaissance de son manager et de ses collègues ainsi que la rémunération globale sont les trois facteurs les plus importants d’une bonne qualité de vie au travail. Selon Anne-Sophie Godon, directrice de l’innovation de Malakoff Médéric Humanis, dans Challenges, « le collectif de travail se voit particulièrement renforcé ». Ainsi, 81 % des salariés estiment qu’il y a une bonne entente là où ils travaillent, soit 4 points de plus sur un an, un score jamais atteint depuis 10 ans d’après l’étude : 74 % des salariés interrogés sont contents de venir travailler le matin.

 

Des entreprises qui « bichonnent » leurs salariés

L’étude pointe que 56 % des sondés considèrent que leur entreprise s’occupe du bien-être de ses salariés.

 

Mais un rythme de travail qui épuise les salariés

Mais le baromètre Malakoff Médéric Humanis pointe un chiffre inquiétant : un salarié sur 2 juge que son rythme de travail s’est accéléré au cours des 12 derniers mois et 30 % d’entre eux affirment que sur cette même période, l’activité de leur entreprise s’est aussi intensifiée.
Souvent signe d’embellie, la majorité des collaborateurs semble être prête à suivre ce rythme :  92% « fait en sorte de s’adapter » et 76% « comprend que ces changements sont nécessaires ». Mais attention, car les conséquences de cette intensification des tâches peuvent être graves : fatigue extrême, épuisement, burnout … 53% estiment que leur travail est physiquement fatigant.
La fatigue psychique progresse également, plus de la moitié des répondants (54%) ayant le sentiment d’être épuisés par leur travail et « s’ils s’adaptent à ces nouvelles contraintes grâce au sport ou encore à la méditation, les salariés font aussi part de leur aspiration à plus de souplesse en particulier sur l’aménagement et la réduction du temps de travail ».

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