Assurance-chômage : la précédente réforme a fait baisser les allocations de 16% en moyenne

Entrée en vigueur fin 2021, cette réforme a notamment durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

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Une agence Pôle emploi à Paris, le 2 septembre 2022. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Une agence Pôle emploi à Paris, le 2 septembre 2022. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Une réforme qui coûte cher. L’Unédic, l’organisme paritaire qui gère le régime d’assurance-chômage, a dressé un premier bilan de la précédente réforme. Il observe au vu de résultats portant sur les données de fin juin 2022 que les allocataires touchés par la réforme ont en moyenne une allocation journalière inférieure de 16% à ce qu’ils auraient perçu avec les anciennes règles.

En parallèle, la durée moyenne potentielle des droits a augmenté, à 18 mois en moyenne (soit 3 mois de plus). Lancée en 2019 et pleinement entrée en vigueur fin 2021, cette réforme a notamment durci les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi. D’après l’Unédic, la part des personnes indemnisées est ainsi de 36,6% des inscrits à Pôle emploi en juin 2022 (contre 40,4% en décembre 2021).

Plus de 4 milliards d’économies à terme ?

En moyenne, en régime de croisière (après 5 ans), le nombre d’allocataires indemnisés diminuerait de 12%, soit environ 300 000 personnes, et la réforme engendrerait “de moindres dépenses de l’ordre de 4,2 milliards d’euros”. Dans un communiqué, la CGT estime qu’elle “ne s’était pas trompée dans ses prévisions en dénonçant un saccage”. “La réforme de 2021 a non seulement exclu un très grand nombre de travailleurs privés d’emploi de l’indemnisation, mais elle a particulièrement touché les jeunes ainsi que les travailleurs ayant perdu un CDD ou un contrat d’intérim”, écrit le syndicat.

Source France Info

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