Tensions de recrutement : le plan du gouvernement pour les contrer

Depuis plusieurs mois, les offres d’emploi sont plus importantes que la demande. Dans certains secteurs économiques, les difficultés de recrutement ralentissent l’activité. Le ministère du Travail a élaboré un plan de réduction des tensions de recrutement « pour répondre aux urgences de recrutement ».

Tensions de recrutement : le plan du gouvernement pour les contrer

Un premier plan sectoriel concernant la branche des transports routiers a démarré vendredi 14 octobre 2022 pour résorber les difficultés de recrutement.

Mais où sont passés les candidats ? À cette question, de nombreux chefs d’entreprise s’arrachent les cheveux depuis la reprise économique post-covid. Faute de salariés, des entreprises sont obligées de refuser des commandes ou des clients. Cet été, 60 % des entreprises françaises relevaient des difficultés de recrutement

Avec un chômage qui s’établit à 7,4 %, « soit un des niveaux les plus faibles jamais observé depuis 40 ans » se félicite Olivier Dussopt ministre du Travail, du Plein-emploi et de l’Insertion, le marché de l’emploi français est sous tension.

« Le marché du travail a radicalement muté »

« En à peine 15 mois, le marché du travail a radicalement muté : la demande de compétences par les entreprises est vive. La crise sanitaire a modifié les aspirations d’un grand nombre d’actifs », complète le ministre. Mais ces mutations sur le marché du travail mettent les entreprises en difficulté pour trouver les compétences dont elles ont besoin pour répondre à la demande qui demeure soutenue.

Le gouvernement doit agir à court terme pour ne pas ralentir l’activité économique et sur le long terme pour s’assurer que l’État sera en mesure de former les compétences de demain.

Pourquoi les candidats manquent-ils à l’appel ?

Première explication avancée par le gouvernement, en un an l’économie française a créé plus de 800 000 emplois. À cette explication s’ajoute une forte mobilité de la part de salariés qui souhaitaient changer de vie professionnelle après le covid.https://www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01124706/zone/1/src/qsrqzpr#amp=1

Après la mise en place, il y a un an d’un premier plan de lutte contre les tensions de recrutement, le ministère du Travail passe à la phase 2.

Avec l’aide de Pôle Emploi, un vivier de recrutement doit être expérimenté. En clair, dans chaque agence un groupe de 100 à 150 demandeurs d’emploi répondants à trois critères sera constitué. La personne devra être intéressée pour occuper un emploi dans l’un de ces secteurs, être disponible immédiatement et avoir les compétences indispensables à l’exercice du métier.

Plus de contrôles des demandeurs d’emploi

23 métiers sont concernés par ces viviers de recrutement : : aides-soignants, infirmiers, accompagnants éducatifs et sociaux (AES), conducteurs routiers (marchandises et voyageurs), serveurs, commis de cuisine, cuisiniers, personnels d’étage,…

Le ministère veut aussi renforcer son offre de service de conseil et d’accompagnement des PME (moins de 250 salariés) « en matière de gestion des ressources humaines ».

En parallèle, le contrôle de la recherche d’emploi sera renforcé, « avec un maintien de l’objectif de 500 000 contrôles en 2023 ». C’était déjà l’objectif fixé pour 2022. 420 000 ont été réalisés en 2019. Les métiers en tension seront particulièrement ciblés.https://f584ff641430a7823e17faedea3a384f.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html?n=0

L’autre levier pour attirer des candidats concernant l’amélioration des conditions de travail. Un premier plan sectoriel concernant la branche des transports routiers a démarré vendredi 14 octobre 2022.

Source Ouest France

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