HÔTELLERIE : LA FRANCE RÉSISTE MIEUX QUE SES VOISINS

HÔTELLERIE : LA FRANCE RÉSISTE MIEUX QUE SES VOISINS

Les hôtels tricolores ont eu de meilleurs résultats financiers que leurs concurrents européens en 2021. En attendant l’impact définitif d’Omicron.
HÔTELLERIE : LA FRANCE RÉSISTE MIEUX QUE SES VOISINS

L’hôtellerie française ne va pas bien, mais mieux que ses concurrentes. Elle a vu ses revenus reculer de 43% l’an dernier, comparé à 2019, soit avant la pandémie de Covid-19, réalisant une meilleure performance que celles de ses voisins européens, encore très affectés par la crise sanitaire, selon le bilan 2021 de l’hôtellerie du cabinet spécialisé MKG.

“Pour l’hôtellerie européenne, l’année 2021 a été une année de regain par rapport à 2020 et la France a été aux avant-postes de cette reprise, notamment au 2e semestre qui a été porteur d’espoir” explique Vanguelis Panayotis, président de MKG.

La chute des revenus du secteur a été de 47,6% au Royaume-Uni, de 51,9% en Grèce et de 53,1% en Espagne. Mais d’autres pays ont encore plus souffert: l’hôtellerie a accusé un recul de 55,6% en Italie, 63,1% en Allemagne, 64,7% au Portugal et même 71,9% aux Pays Bas.

“En effet les variants Delta puis Omicron ont sévi dès le mois de décembre et affecté certains pays européens, notamment l’Allemagne où le recul d’activité hôtelière est passé de -46,9% en novembre à -60% en décembre, ou encore le Royaume-Uni redescendu à -27% contre -14,6% en novembre”, commente MKG.

En France en revanche “l’impact d’Omicron a été plus tardif”, et le secteur, porté par les vacances de Noël, a “continué de progresser en décembre par rapport à novembre”, complète le cabinet spécialisé. Toutefois “la vague arrive: sur les nuits du 6 au 12 janvier 2022, la baisse de revenu par chambre de l’hôtellerie française est redescendue à -29,9% en moyenne par rapport à la même période en 2019”.

 

Performance variable selon les mois

L’année 2021 a été contrastée dans l’Hexagone, avec “un premier semestre encore très marqué par les restrictions sanitaires puis un second en nette amélioration, porté par les régions littorales et la province dès l’été, et enfin une remontée progressive de Paris en toute fin d’année”, détaille MKG.

Comme ailleurs, les performances de l’hôtellerie française ont “fortement varié au fil des mois, en fonction des évolutions du contexte sanitaire, national et international”. En outre l’hôtellerie économique s’est montrée plus résiliente que les gammes supérieures, privées de clientèle internationale et de salons et congrès.

Mais “le variant Omicron, qui a déjà impacté l’hôtellerie dans la plupart des pays en décembre, va être source d’interrogation pour les débuts de l’année 2022”, conclut-il.

VG avec AFP

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