Enquête de 4 organisations professionnelles représentatives du secteur
Hôtels, cafés, restaurants : 2 établissements sur 3 pourraient disparaître
La crise du coronavirus pourrait entrainer la fermeture de deux établissements sur trois dans le secteur de l’hôtellerie-restaurant, selon une enquête réalisée après la mise en œuvre du 2e confinement en France, par le GNC, le GNI, l’Umih et le SNRTC et publiée le 11 novembre. Plus de 6600 entreprises de toute la France ont répondu à cette enquête dont 80% de cafés, bars, restaurants et 20% d’hôtels. Ainsi à la question « craignez-vous que cette deuxième fermeture administrative puisse condamner votre établissement », 65,8% des professionnels ont répondu oui. Cette enquête a été révélée la veille de l’intervention de Jean Castex, durant laquelle il n’a pas donné de perspectives de réouverture pour ce secteur. « La profession fait face à une crise inédite qui va entrainer un nombre sans précédent de faillites et de licenciements », alertaient alors les organisations professionnelles.
Selon une enquête réalisée après la mise en œuvre du 2ème confinement en France, par les 4 organisations professionnelles représentatives du secteur, le GNC, le GNI, l’UMIH et le SNRTC, la crise du coronavirus pourrait entrainer la fermeture de 2 établissements sur 3 dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.
Plus de 6 600 entreprises de toute la France ont répondu à l’enquête des organisations professionnelles dont 80% de cafés, bars, restaurants et 20% d’hôtels.
A la question « craignez-vous que cette 2ème fermeture administrative puisse condamner votre établissement », 65.8% des professionnels ont répondu OUI.
A l’occasion de cette enquête inédite les professionnels étaient également invités à indiquer
quels sujets prioritaires le gouvernement doit traiter.
- Pour 76.5% des professionnels répondant, la 1ère priorité est l’exonération des charges sociales patronales pour toute l’année 2020.
- Arrivent ensuite à égalité, pour 55% des professionnels, l’indemnisation du chef d’entreprise (qui ne bénéficie pas du chômage partiel) et les loyers pendant les périodes de confinement et de couvre-feu.
- Les assurances (pour 53% des professionnels), la prise en charge des congés payés acquis par les salariés sur les périodes de chômage partiel (pour 42% des professionnels) et l’accès au Fonds de Solidarité pour toutes les entreprises (pour 28% des professionnels) complètent les demandes principales.
« La profession fait face à une crise inédite qui va entrainer un nombre sans précédent de faillites et de licenciements », alertent les organisations professionnelles. « La perspective de fermeture de 2 établissements sur 3 est inacceptable. L’Etat doit venir au soutien de nos professionnels empêchés de travailler et pour cela répondre à leurs demandes par des mesures aussi fortes qu’indispensables et urgentes. »
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