Beau succès de l'enseigne Exki

La clé du succès tient aussi au cadre des restaurants (d'une surface de 200 m 2 en moyenne) dont le décor, à la différence d'autres chaînes de restauration, n'est pas standardisé.

Beau succès de l’enseigne Exki

Les restos Exki ont trouvé la recette du succès.

Beau succès de l'enseigne Exki

C’est en 2006 que cette entreprise belge fondée en 2000 par Nicolas Steisel, Frédéric Rouvez et Arnaud de Meeus, a créé son premier self à Paris, boulevard des Italiens (IXe). Que de chemin parcouru en une décennie puisque l’on recense aujourd’hui douze restos Exki à Paris intra-muros.

Le concept ? « Nous voulons offrir une restauration rapide accessible à tous, à la fois bonne pour la santé et gourmande », affirme Nicolas Steisel, administrateur-délégué d’Exki, tout en précisant que « 28 % des ingrédients achetés (pain et café notamment) sont bio ». Ce jeune quinqua aux tempes grisonnantes se réjouit de constater, chiffres à l’appui, que « l’Ile-de-France, avec 24 adresses, est la région où nous sommes le mieux implantés ».

Le succès des selfs Exki n’est-il pas paradoxal dans une ville comme Paris réputée pour ses restaurants gastronomiques ? « Pas du tout, répond Nicolas Steisel. Nous proposons de la cuisine d’assemblage (salades, sandwichs…) mais nos recettes sont concoctées par le chef flamand Frank Fol (naguère deux étoiles au Michelin), le pape de la cuisine des légumes. »

Soupe épinard Boursin (4,20 €) ; tarte salée jambon, lardons, emmental (5,45 €) ; focaccia Montbéliard au comté, potiron et gingembre (5,60 €)… : autant de casse-croûte à consommer sur place ou à emporter qui séduisent les cadres à l’heure du déjeuner. Et particulièrement les femmes, souligne Nicolas Steisel : « Les femmes actives qui n’ont pas beaucoup de temps pour déjeuner, constituent notre coeur de cible. Dans l’univers de la restauration qui reste un milieu masculin, notre offre basée sur la qualité et la santé, leur convient particulièrement. »

La clé du succès tient aussi au cadre des restaurants (d’une surface de 200 m 2 en moyenne) dont le décor, à la différence d’autres chaînes de restauration, n’est pas standardisé. Nicolas Steisel en convient : « Nous adaptons nos établissements à l’environnement, au quartier. »

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