Trains supprimés, wagons bondés, usagers sur les nerfs… La grève des cheminots a bel et bien commencé ce mardi 3 avril. Opposés à la réforme de la SNCF, qui prévoit notamment la suppression de leur statut, les salariés de la compagnie ferroviaire se mobilisent massivement : un peu plus d’un tiers ont choisi de faire grève, un chiffre qui monte à 77% si l’on se concentre uniquement sur les conducteurs de trains. Et tout cela a un coût : si Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, évoquait 20 millions d’euros par jours de grève dans un récent entretien à Ouest-France, Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien indique aujourd’hui à l’AFP une fourchette comprise entre 10 et 20 millions d’euros, ce que nous a confirmé la compagnie ferroviaire.