SNCF: la CPME tire “le signal d’alarme”
Les 36 jours de grèves annoncés pourraient coûter jusqu’à 720 millions d’euros. Et c’est sans compter l’impact de la dette de la compagnie ferroviaire, et les effets indirects du mouvement social, sur l’ensemble de l’économie Francaise qui était en train de se redresser, et de l’Hotellerie Restauration.
La Confédération des petites et moyennes entreprises a tiré lundi “le signal d’alarme” au moment où les syndicats de la SNCF entament leur quatrième jour de grève, indiquant que les conséquences économiques du mouvement social commençaient “à se faire sentir”.
“Au-delà des secteurs directement concernés, c’est l’ensemble de l’économie française qui risque d’être rapidement impacté”, prévient l’organisation patronale dans un communiqué. “Il n’est pas admissible que le secteur marchand et notamment les TPE/PME, fasse les frais du refus syndical d’admettre que la SNCF doit se réformer”, estime-t-elle, jugeant que toute entreprise “doit savoir s’adapter au contexte concurrentiel”.
Chaque jour de grève coûte 20 millions d’euros, ce qui porte à 100 millions d’euros les pertes dues à la grève pour la SNCF, a indiqué Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, sur RMC-BFMTV ce lundi.
Un montant notamment lié à la défection des clients “fret” de la compagnie ferroviaire. “Lorsque des clients de trains de marchandises voient que le fret n’est pas fiable, ils passent à la route et c’est très difficile de les faire revenir”, s’est désolé Guillaume Pepy.