Réseaux sociaux: Faites attention à ce que vous publiez !

Tu sais que tu es Réceptionniste, Serveur, Cuisinier ou Barman, attention donc.

Réseaux sociaux: Faites attention à ce que vous publiez !

 

Aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui possèdent un compte sur les réseaux sociaux. Et certaines d’entre elles, en poste ou en recherche d’emploi, font parfois quelques gaffes. Attention à ce que vous dîtes ! Tu sais que tu es Réceptionniste, Serveur, Cuisinier ou Barman, attention donc.

Réseaux sociaux : Faites attention à ce que vous publiez !

Depuis quelques années maintenant, il est de notoriété que les recruteurs consultent les profils de leurs candidats sur les réseaux sociaux. Mais dorénavant les employeurs gardent aussi un œil sur les publications de leurs employés et parfois ils ne sont pas déçus !

Exemple tout récent : Cella, une jeune américaine, venait de se faire embaucher dans une pizzeria lorsque la veille de son premier jour de travail elle a posté sur Twitter le message suivant : « Beurk je commence ce job de merde demain ». Le souci c’est que son nouvel employeur a eu connaissance de son tweet. Et celui-ci n’a pas manqué de lui répondre : « Et… non tu ne commences pas ton job de merde demain ! Je viens de te virer ! Bonne chance pour ta vie sans travail et sans argent ! »

Cet événement n’est pas un cas isolé. De nombreuses personnes ont été licenciées pour avoir tenu des propos racistes, sexistes ou diffamatoires vis-à-vis de l’entreprise et/ou de ses dirigeants. D’autres ont été renvoyés pour des photos postées sur les réseaux sociaux et qui montraient l’usage de stupéfiants ou qui attestaient de faux congés maladie.

En France, trois salariés d’Alten étaient licenciés en 2008 pour avoir tenu des propos dénigrant leur entreprise et leur hiérarchie au cours d’une conversation Facebook. C’est l’un de leur collègue qui, après avoir vu les messages, avait alerté sa direction. Sympa le collègue !

Toujours en France, il y a aussi cette salariée d’un grand magasin d’ameublement qui, révoltée du licenciement d’un collègue, avait écrit sur son mur Facebook : « Cette boîte me dégoutte. Ils méritent juste qu’on leur mette le feu à cette boîte de merde ! ». Elle fut licenciée à son tour !

Même si ce type de comportement est inapproprié, de nombreuses questions se posent quant à la légitimité de ces licenciements. En effet, beaucoup de personnes considèrent leurs pages sur les réseaux sociaux comme relevant du domaine privé.

Toutefois ce n’est pas l’avis des pouvoirs législatifs, car bien qu’il n’y ait pas encore de loi pour ce type de situations, la jurisprudence a commencé à clarifier ce qui relève du domaine privé et public.

Ainsi, publier sur le mur d’un ami ou sur son propre mur est considéré comme un acte public. Par contre des propos partagés sur un groupe privé où seuls les membres de ce groupe ont accès est un acte privé.

Quoi qu’il en soit, il est conseillé de ne pas étaler ses états d’âmes à propos de son travail sur les réseaux sociaux !

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