Mouvement à la SNCF : le chef de l’Elysée qualifie les cheminots de «feignants»

Mouvement à la SNCF : le chef de l’Elysée qualifie les cheminots de «feignants»

 

Guillaume Gomez a fait part de son humeur sur Twitter dimanche après-midi avant de supprimer son message. Certe le trait est un peu exagéré , mais la profession de l’hotellerie qui ne fait quasiment  jamais gréve, regarde les agents de la Ratp et des transports en générale, comme des privilégiés gâtés. 

 

D’ailleurs aucune de ces catégories professionnelles ne postulent dans l’hotellerie 🙂 

 Guuillaume Gomez est le chef des cuisines de l’Elysée depuis six ans (ARCHIVE).
Guuillaume Gomez est le chef des cuisines de l’Elysée depuis six ans (ARCHIVE). LP/Philippe de Poulpiquet

Le mouvement social à la SNCF s’invite au menu de l’Elysée. Ce n’est pas Emmanuel Macron qui a réagi ce dimanche aux difficultés de circulation des trains mais… le chef des cuisines du palais de la présidence de la République. Chargé des repas du chef de l’Etat depuis 2013, Guillaume Gomez s’est lâché dans un tweet contre la compagnie de chemins de fer et ses salariés qui disent exercer leur droit de retrait après un accident de TER survenu mercredi dans les Ardennes.

« Plus de train… merci @SNCF @GroupeSNCF @ouisncf @ouigoSNCF @SNCFReseau même plus de colère tellement vous nous habituez à être pris en otage par les feignants ! Je vous souhaite quand même de vous casser le petit orteil », a tweeté dans l’après-midi Guillaume Gomez, lauréat en 2004 du titre de Meilleur ouvrier de France dans la catégorie cuisine.

Mouvement à la SNCF : le chef de l’Elysée qualifie les cheminots de «feignants»

Illustration par Laurence Bentz

Selon Franceinfo, le chef des cuisines de l’Elysée a supprimé son message quelques dizaines de minutes plus tard. « La colère c’est mal », a-t-il ajouté dans un autre message, toujours visible celui-ci sur le réseau social. Guillaume Gomez a-t-il estimé qu’il était au-delà des règles qu’il s’était fixées sur Twitter? « Je ne suis pas un people, je ne partage rien de ma vie privée. Je montre mon travail et je tweete sans demander l’autorisation mais avec bon sens », expliquait-il dans une interview au Journal du dimanche.

 

Source le Parisien

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