Le label Fait maison revoit son menu après huit mois d'existence

Mis en place le 15 juillet 2014, le label "Fait maison" doit être revu et corrigé d'ici à fin mars 2015.

Le label Fait maison revoit son menu après huit mois d’existence

Sensé indiquer plus clairement au consommateur les plats préparés sur place dans les restaurants, le label Fait maison n’est toujours reconnu ni par les restaurateurs, ni par le grand public. Il devrait faire peau neuve.

Le label Fait maison revoit son menu après huit mois d'existence
Mis en place le 15 juillet 2014, le label “Fait maison” doit être revu et corrigé d’ici à fin mars 2015.

Il n’existe que depuis huit mois, est controversé et n’est pas reconnu du grand public. Le label Fait maison est déjà en passe d’être modifié, selon Le Parisien. Au printemps, devrait donc naître “une nouvelle version plus lisible, plus simple, plus pragmatique” du logo, selon le cabinet de la secrétaire d’Etat chargée du Commerce et de l’Artisanat, Carole Delga. Le changement peut-il taire le mécontentement autour du label, jugé trop tolérant par les restaurateurs?

Une nouvelle version du label verrait donc le jour fin mars, après discussions entre le secrétariat d’Etat et les professionnels, révèle Le Parisien.

Un label aux exceptions nébuleuses
Sur 135.000 restaurateurs potentiels, seule la moitié arbore le logo Fait maison depuis sa mise en place, le 15 juillet 2014. En effet, l’indication du logo n’est pas obligatoire. Cependant, les restaurateurs qui l’affichent risquent des contrôles de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), en plus des contrôles sanitaires habituels de la Direction générale de l’alimentation.

Surtout, c’est ce sur quoi porte le label qui fait grincer les dents des chefs. Ainsi, “fait maison” ne veut pas dire “frais” et les exceptions sont nombreuses et nébuleuses (ainsi, une tarte aux pommes à base de pâte feuilletée industrielle est “Fait maison”, mais pas une tarte aux pommes avec une pâte brisée industrielle). Ce sont ces points qui devraient être âprement discutés avec les porfessionnels d’ici à fin mars.

Ulla Majoube

 

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