LE CHEF MICHEL SARRAN RÉPOND À CEUX QUI VEULENT L’ACCUSER D’ORGANISER DES REPAS CLANDESTINS

LE CHEF MICHEL SARRAN RÉPOND À CEUX QUI VEULENT L’ACCUSER D’ORGANISER DES REPAS CLANDESTINS

 

signature-food-and-sens En cette période compliquée de pandémie, il faut être très vigilant, discret voire méfiant pour tout surtout si l’ont est chef de cuisine et hyper-médiatisé. En tout cas le chef Michel Sarran ( chef juré au programme Top Chef sur M6 ) se souviendra de la polémique qui l’implique dans le fonctionnement d’un restaurant sois-disant clandestin.

Ce restaurant situé dans un club privé à Paris est au coeur d’un polémique dont le chef se serait bien passée, la presse et notamment celle people n’a pas oublié l’affaire du Palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon et du chef Christophe Leroy qui a occupé la tribune durant deux semaine  à la fin du mois de mars dernier.

Le pitch : « Jeudi 22 avril 2021, le journal Le Monde a publié une enquête sur des repas servis à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). Michel Sarran, chef à Toulouse, est cité.

 

« Égoïste et scandaleux ». Ce sont les termes utilisés par Michel Sarran après le scandale des dîners clandestins organisés par le collectionneur Pierre-Jean Chalençon au Palais Vivienne, à Paris.

Après cet épisode, le célèbre chef toulousain et juré de l’émission Top Chef passait un violent coup de gueule, à l’encontre de « ceux qui ont des aides gouvernementales et qui en profitent pour bafouer les règles ». Mais ce jeudi 22 avril, le journal Le Monde publie une enquête sur un restaurant clandestin mis en place à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) à Paris. Les noms de Michel Sarran et de plusieurs personnalités de Toulouse et d’Occitanie y figurent.

Plusieurs personnalités de Toulouse et d’Occitanie citées – Parmi les convives occitans invités à prendre un repas au club de la FNTP, on retrouve des élus comme Aurélien Pradié, député LR du Lot et candidat aux Régionales en Occitanie. Sa collègue de Haute-Garonne, Laurence Arribagé, adjointe au maire à Toulouse, figure également parmi les invités, tout comme Jean-Christophe Tortora, président du groupe de presse La Tribune.

La carte des repas servis au dernier étage d’un « immeuble cossu des Champs-Elysées, au numéro 90, avec terrasse panoramique et vue imprenable sur la tour Eiffel » est signée par Michel Sarran. Toutefois, le Toulousain n’est pas souvent présent. C’est son chef Frédéric Le Guen-Geffroy qui anime le lieu.

« Une réunion de travail », selon les élus LR

Interrogées par Actu Toulouse, les deux personnalités politiques des Républicains estiment qu’il n’y a pas de sujet : « C’était une réunion de travail sur la ligne à grande vitesse (LGV) avec la Fédération du bâtiment. On a mangé un plateau-repas dans la salle de réunion, et non dans de grands salons. Il n’y avait pas de service à table et nous n’étions pas plus de 5. Bruno Cavagné (le président de la FNTP, ndlr) a déjà rencontré Carole Delga sur le sujet de la LGV et il doit rencontrer tous les candidats aux Régionales« . Aurélien Pradié et Laurence Arribagé

Michel Sarran : « On n’est pas dans l’illégalité ! »

Également contacté, Michel Sarran ne décolère pas. « C’est affligeant ! », s’exclame-t-il au téléphone. Celui qui est à la tête du restaurant Ma Biche sur le toit donne sa version des faits. « Aujourd’hui, les restaurants sont fermés pour des raisons sanitaires : on le sait. La restauration collective et d’entreprise est autorisée. Il y a un protocole sanitaire extrêmement strict et rigoureux. Je suis partenaire avec Arpège, une filiale du groupe Elior, spécialisé dans la restauration collective. Nous avons deux salles à manger en commun : celle du président d’Airbus et le club FNTP. Aujourd’hui, ces restaurants sont autorisés à fonctionner. C’est comme ça !«

Michel Sarran

Remonté, le restaurateur toulousain se défend d’organiser des dîners clandestins. « La restauration d’entreprise, ça peut être dans une cantine, ça peut être des plateaux-repas… Puis, il y a un lieu, qui est un club, où le président de la FNTP (Bruno Cavagné, ndlr) reçoit qui il veut. Cela ne me regarde pas. On accepte de servir, mais on impose le protocole : dans une salle, pas plus de 4 à table avec une distance de deux mètres entre les convives, il y a même des plexiglas. On a tout ce qu’il faut ! On n’est pas dans l’illégalité ! », assure le chef.

« Ce n’est pas un système de restauration commerciale » – Il tient d’ailleurs à préciser qu’il ne touche pas directement de l’argent avec ces repas. « Ce sont des personnes invitées par le président pour des raisons purement professionnelles. Elles ne viennent pas payer leur addition. Je n’encaisse rien. C’est un marché passé avec Arpège. Ça n’a rien à voir avec des repas clandestins », martèle-t-il. « Ce n’est pas un système de restauration commerciale où les gens paient des repas. C’est un outil de réception, de la même façon que des repas peuvent être servis à l’Élysée, à l’Assemblée Nationale, dans de grandes entreprises… Des clubs comme ça, il en existe partout ! »

Malgré ses explications, Michel Sarran est conscient qu’il risque d’y avoir « un mélange que les gens ne vont pas forcément comprendre ».

Il envisage de saisir la justice – Pour prouver sa bonne foi, il assure qu’il se tient prêt à fermer les cantines et les clubs si le gouvernement l’ordonne.

« Là, j’ai un retour de bâton où j’apprends que je fais des repas clandestins dans un restaurant qui devrait être normalement fermé. C’est complètement faux ! », s’insurge-t-il après avoir lu un article de Voicireprenant les éléments du journal Le Monde.

« Leur titre (« Michel Sarran à son tour impliqué dans des dîners clandestins : il officierait dans un restaurant ‘censé être fermé’ », ndlr) est incroyable et dégueulasse. On ne peut pas faire ça impunément. J’envisage de saisir la justice et de faire valoir mes droits. C’est une atteinte à mon image, à des valeurs que je défends et Dieu sait à quel point je suis impliqué. Je ne peux pas admettre ça, je ne peux pas le tolérer », conclut le chef étoilé toulousain.

 

Source Food&Sens

 

 

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