JO 2024 : le Conseil de Paris lance l’aventure

 JO 2024 : le Conseil de Paris lance l’aventure

 

Une excellente nouvelle pour le Tourisme, l’hôtellerie et les Restaurateurs. Réunis ce lundi, les élus du Conseil de Paris vont voter pour se prononcer sur la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques d’été 2024. Un vote qui devrait déboucher sur un avis favorable quasi unanime, première étape sur la longue route qui mène à la grand-messe sportive.

 

 JO 2024 : le Conseil de Paris lance l’aventure

On en parle depuis des semaines. Des mois, même. Paris et les Jeux Olympiques d’été 2024. Ira ? Ira pas ? Si la tendance a toujours plutôt été à la première proposition, cette dernière va vivre son véritable coup de départ ce lundi. Au programme ? Un vote du Conseil de Paris qui se prononcera sur une candidature de la capitale française à l’organisation de la grand-messe sportive quadriennale. Un vote en forme de confirmation puisqu’il va déboucher sur un « oui » quasi unanime rassemblant le PS, l’UMP, l’UDI-Modem et le PC. « Ce n’est pas encore l’étape décisive ou le moment clé de la candidature mais c’est un moment extrêmement important, avance Jean-François Martin, adjoint aux Sports de la ville de Paris. Le moment où on va pouvoir voir qu’au-delà des clivages politiques, une grande majorité des Parisiens souhaite que nous puissions entrer dans une aventure olympique avec le monde sportif. On est en train de réaliser un grand consensus. »

Sur 167 élus, seuls les écologistes – environ une quinzaine – voteront contre. Question de forme autant que de fond. « Les écologistes ont une réserve sur les grands évènements sportifs en général », rappelle Jean-François Martin. « On n’est pas contre les Jeux par principe, explique David Belliard, président du groupe Europe Ecologie Les Verts au Conseil de Paris. Par contre, on souhaite une adhésion large, citoyenne. Et aujourd’hui, il n’y a pas ce grand débat démocratique qu’il devrait y avoir. On nous dit que ça va nous coûter 4,5 milliards d’euros alors que Londres a organisé ses Jeux pour 10 milliards d’euros. La seule candidature de Paris, c’est 100 millions d’euros. En période de crise, où il y a des grèves dans les gymnases parisiens, une pénurie de piscines, on pourrait plutôt mettre ces 100 millions d’euros dans la rénovation de ces équipements publics de proximité. Et puis le CIO ne paiera pas d’impôts pour l’organisation des Jeux. Tout l’argent généré sera non imposé. Pour nous, c’est inacceptable. Comme le fait que les Jeux Paralympiques ne soient pas diffusés au même moment que les Jeux Olympiques et le fait qu’on fasse de grandes constructions qui n’ont aucune utilité ensuite alors que le sport de proximité est en difficulté. »

« Si on est candidat, ce n’est pas pour témoigner »

Une sortie négative qui ne douche pas l’enthousiasme des autres représentants politiques. « Nous sommes complétement favorables à cette candidature », confirme Anne-Charlotte Buffeteau, en charge du dossier au groupe UMP. Les mêmes mots reviennent dans la bouche de Nicolas Bonnet, président du groupe communiste. Et Rémy Féraud, président du groupe socialiste, d’appuyer : « Nous allons nous engager favorablement derrière cette candidature olympique. Ça peut être une très belle ambition, portée par Paris, qui donne de l’énergie, du sens et qui puisse fédérer. Anne Hidalgo nous propose de le faire avec une méthode qui doit nous permettre de gagner. Si on est candidat, ce n’est pas pour témoigner. »

Un avis dans la même veine que celui développée par la maire de Paris. « Mes réserves étaient liées au fait qu’on a déjà été candidat trois fois et qu’on a perdu. Il fallait se poser les bonnes questions, estime Anne Hidalgo. Le mouvement sportif a fait un travail extraordinaire. Ils ont travaillé sur ces questions sans tabou et ont produit un rapport avec des recommandations et une méthode. Je m’inscris dans cette méthode et la ville de Paris appuie ce mouvement. » Avec l’Etat derrière prêt à se lancer dans l’aventure. « Nous sommes tous rassemblés autour de cette candidature parce que nous y croyons très fortement pour le rayonnement de notre pays, s’enthousiasme Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Tout est réuni pour aller jusqu’au bout. » Première étape sur la longue route vers 2024 ce lundi au Conseil de Paris.

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