Airbnb : les hôteliers “suspendent” leur participation à l’organisation des JO de Paris 2024

Airbnb : les hôteliers “suspendent” leur participation à l’organisation des JO de Paris 2024

Les hôteliers ne décolèrent pas contre le partenariat noué par le Comité international olympique (CIO) avec Airbnb et ont annoncé mercredi en guise de représailles “suspendre leur participation” à l’organisation des Jeux olympiques 2024.

 

Airbnb : les hôteliers "suspendent" leur participation à l'organisation des JO de Paris 2024

Le président du CIO Thomas Bach et le co-fondateur d’Airbnb Joe Gebbia officialisent leur partenariat, le 18 novembre, à Londres

 

“Où est la moralité?”, s’est interrogé mercredi Roland Héguy, président de l’Umih, lors du 67ème congrès de la principale organisation patronale du secteur hôtelier. Les hôteliers, réunis à Biarritz jusqu’à jeudi, ont été “très surpris” du partenariat entre le Comité international olympique (CIO) et Airbnb dans le cadre des Jeux olympiques 2024 à Paris. Ils n’ont pas hésité à qualifier d'”outrageux” ce partenariat : “Nous avons travaillé depuis la phase de candidature avec l’équipe d’organisation des Jeux olympiques 2024 à Paris”.

 

Un tel partenariat avec la plateforme de locations touristiques que les hôteliers accusent de concurrence illégale, est “totalement irrespectueux envers les professionnels de l’hôtellerie”, très impliqués dans cette phase préparatoire, et alors que “l’offre hôtelière parisienne et francilienne était un atout dans le dossier de candidature de la ville de Paris”, estime l’Umih.

 

Réunis à Biarritz pour le 67e congrès de l’Umih, principale organisation patronale du secteur, les professionnels de l’hôtellerie-restauration affichent leur indignation face à l’arrivée du géant de la location de logements entre particuliers parmi les principaux sponsors du CIO, annoncée lundi. “Déjà la plateforme rechigne à transmettre la taxe de séjour avec des adresses claires et des contribuables identifiés comme la loi l’y oblige, à compter du 1er janvier”, a dénoncé Laurent Duc, président de l’Umih Hôtellerie.

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