Certains gérants des quartiers touristiques de la capitale ont anticipé le blocus de la capitale voulu par les agriculteurs. Mais beaucoup disent manquer de place pour stocker des marchandises supplémentaires.
« Ceux qui ne s’inquiètent pas, ce sont ceux qui ne travaillent qu’avec du surgelé. » Dans son bistrot du Ve arrondissement de Paris, La Petite Périgourdine, tout est fait maison. Alors Laurent Chopin regrette de n’avoir pas davantage anticipé les difficultés de livraison qui risquent de se poser pour les restaurateurs parisiens dans les prochains jours. En cause, le blocus de protestation mis en place par les agriculteurs ce lundi aux portes de Paris.
Un problème de place se pose pour Laurent. « Je ne peux même pas stocker pour une semaine », explique le gérant en débouchant une bouteille de vin. Le restaurateur a croisé des fournisseurs le matin même. Ces derniers l’ont un peu rassuré quant au blocage de Rungis — « mais ça reste du qu’en-dira-t-on », se méfie-t-il. Sa viande provient d’un grossiste situé à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). « J’espère qu’il aura un peu de marge dans ses stocks. » Pour ses fruits et légumes, le gérant s’approvisionne au marché d’intérêt national (MIN), menacé de….
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