Le Camion qui fume, pionnier du « foodtruck », ouvre son restaurant

Les nouveaux courants n’empêchent pas la validité des bonnes vieilles recettes. Le Camion qui fume, pionnier des « foodtrucks », aura pignon sur rue à partir de vendredi. Le spécialiste du burger premium, qui avait ouvert fin 2011 le bal des cuisines nomades sur le marché français, lance un restaurant à son nom au 168, rue Montmartre à Paris.

Le Camion qui fume, pionnier du « foodtruck », ouvre son restaurant

 

Dans restaurant, Kristin Frederick, fondatrice Camion fume, veut garder l’ambiance règne autour « foodtrucks ». Dans le restaurant, Kristin Frederick, fondatrice du Camion qui fume, veut garder l’ambiance qui règne autour des « foodtrucks ». 

Le Camion qui fume, pionnier du « foodtruck », ouvre son restaurant
L’enseigne, qui fait tourner trois camions à Paris, se dote d’un lieu fixe. Et le spécialiste du burger compte bien continuer à développer sa marque.
Les nouveaux courants n’empêchent pas la validité des bonnes vieilles recettes. Le Camion qui fume, pionnier des « foodtrucks », aura pignon sur rue à partir de vendredi. Le spécialiste du burger premium, qui avait ouvert fin 2011 le bal des cuisines nomades sur le marché français, lance un restaurant à son nom au 168, rue Montmartre à Paris. Dédié à la dégustation sur place comme à la vente à emporter, le lieu déploiera les codes qui font la spécificité de son enseigne roulante. Il n’y aura pas de caisse devant lesquelles faire la queue mais des gens équipés de tablettes pour prendre les commandes. La cuisine ouverte, visible depuis la rue, montrera la fabrication. « Nous voulons garder l’ambiance qui règne autour de nos camions, maintenir l’esprit “street food mais aussi, à la demande des clients, proposer le confort d’être à l’intérieur », relève Kristin Frederick, sa fondatrice, une Californienne.
La création du restaurant permet de s’adresser à un public qui n’est pas habitué à guetter la venue d’un camion. ll s’agit aussi d’élargir les occasions de consommation. L’endroit sera ouvert du matin tôt au soir tard. Il proposera, selon le moment de la journée, aussi bien des petits déjeuners que des « happy hours ».

Deux ou trois autres restaurants possibles à terme
Le Camion qui fume dispose de trois véhicules. « Les foodtrucks représentent un modèle intéressant car ils permettent de changer de quartier et de clientèle », juge Kristin Frederick. La difficulté dans cet univers réside néanmoins dans le fait de trouver des emplacements où s’installer. La jeune femme, qui reconnaît que gérer des camions est plus compliqué que d’avoir un restaurant fixe, considère cependant que le travail mené par l’entreprise avec des partenaires comme les cinémas MK2 ainsi que l’univers de l’événementiel représentent de vraies opportunités.
L’enseigne a bien l’intention de poursuivre son développement. Pour y parvenir, elle compte sur l’engouement des Français pour le burger, qui ne se dément pas. Kristin Frederick attend de voir comment fonctionne le restaurant. Mais elle estime qu’à terme, il serait envisageable d’en avoir deux ou trois autres en région parisienne. Elle n’exclut pas non plus de faire un test avec un camion dans d’autres villes. Mais elle veut prendre le temps.

Les Echos

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