L'hôtellerie et la restauration ont vraiment souffert après les attentats de Paris

Bon nombre d'établissements hôteliers, sans oublier les Restaurateurs, ont subi des centaines d'annulations allant jusqu'au mois de Mai.

L’hôtellerie et la restauration ont vraiment souffert après les attentats de Paris

 

L’activité dans les services s’est contractée en France en décembre, alors qu’elle a continué à progresser dans le reste de la zone euro.

L'hôtellerie et la restauration ont vraiment souffert après les attentats de Paris

Le secteur de l’hôtellerie -restauration a souffert. (Crédits photo: Paul Delot / Le Figaro)

 

S’il fallait encore une preuve que les attentats du mois de novembre à Paris ont modifié le comportement de consommateur des Français, l’institut Markit vient de la fournir: en décembre, l’activité dans les services s’est contracté en France, alors qu’elle a continué à progresser dans le reste de la zone euro. En Allemagne, par exemple, elle est nettement dans le vert (à 56 points, soit au plus haut depuis 17 mois).
Recul marqué dans l’hôtellerie -restauration
En France en revanche, l’indice des services a reculé à 49,8, contre 51 en novembre (après avoir été annoncé à 50 en première estimation par Markit). L’indice évoluait depuis onze mois au-dessus de la barre de 50, le seuil qui sépare croissance et contraction de l’activité. C’est donc un coup d’arrêt qui a été constaté en décembre dernier. Par secteur, le recul est évidemment plus marqué dans l’hôtellerie-restauration ; il est tel que la croissance enregistrée dans la finance, les télécoms, les transports et la logistique ne peut venir le compenser.
L’indicateur mesurant le moral économique des ménages en France, établi lui par l’Insee, est de son côté resté stable en décembre, pour le 3ème mois consécutif, malgré les attentats. A 96 points, son niveau est inférieur à sa moyenne de longue période, qui est de 100 points. Les craintes des Français concernent surtout le chômage. Si la corrélation entre le moral et la consommation n’est pas toujours vérifiée, l’indicateur ne laisse pourtant pas augurer d’un franc soutien des dépenses des ménages à la croissance…

 

Le Figaro

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