Le contrat tombé du ciel n’était en fait qu’un leurre et cette arnaque lui a coûté cher. Magali Mertz, gérante du restaurant “La Coupole” à Rambervillers dans les Vosges, a été victime de “l’arnaque à la pizza”, relate Vosges-Matin. “Je m’en veux, je me sens naïve. J’ai été sept mois sans travailler, lorsqu’on m’a proposé une telle commande je n’ai pas hésité longtemps. Mais étant assez méfiante, j’avais fait des vérifications sur Infogreffe”, regrette-t-elle auprès du journal régional.

Fin juillet, Magali Mertz a été contactée par une prétendue centrale d’achats. En jeu : une commande de 60 pizzas, deux fois par semaine, pour une colonie de vacances. Soit plus de 500 pizzas en pleine période estivale, pour un contrat de près de 4.500 euros : une véritable aubaine. Pour conclure l’affaire, la restauratrice a versé une caution “non encaissable” de 510 euros en laissant son empreinte de carte bleue. Sauf qu’il s’agissait d’une escroquerie et que cette somme lui a été débitée une dizaine de fois, pour un préjudice de plus 5.000 euros au total. La commande n’a bien sûr jamais été honorée et personne n’est venu chercher les pizzas. La restauratrice a porté plainte et espère que sa banque pourra lui rembourser la somme qui lui a été volée.

Cette mésaventure ressemble à celle vécue par de nombreux boulangers et pâtissiers ardéchois il y a quelques mois, comme l’avait relaté Le Dauphiné Libéré. Pour cette “arnaque à la baguette”, des escrocs leur ont fait miroiter de gros marchés. Un chèque leur était alors réclamé pour les frais de dossier, avec la promesse de l’envoi d’un autre chèque, plus conséquent, dans la foulée. Sauf que le chèque de banque reçu en échange était un faux et les artisans en question n’ont jamais revu la couleur de cet argent.