Un restaurateur refuse de traiter les cafards par conviction

Un restaurateur refuse de traiter les cafards par conviction

 

Un restaurateur Australien a refusé de traiter une infestation de cafards dans son établissement végétarien. La raison? Il ne voulait “pas tuer de petits insectes”.

Les restaurateurs doivent obligatoirement traiter une infestation de cafards dans leur établissement, selon les règles d’hygiène et de sécurité.
Un restaurateur refuse de traiter les cafards par conviction
Convictions et règles d’hygiène et de sécurité ne font pas bon ménage. Le chef-patron du Kingsland, un restaurant végétarien, à Dickson, en Australie, a été condamné à payer une amende de 16.000 dollars australiens (10.800 euros). Il avait refusé de traiter une infestation de blattes expliquant ne “pas vouloir tuer de petits insectes”, selon le Canberra Times.

Les inspecteurs sanitaires ont découvert entre autres des cafards -morts et vivants- dans les cuisines du Kingsland en avril 2013, après la plainte de clients. Ils ont imposé dès lors la fermeture du restaurant le lendemain de leur visite. Cependant, l’établissement a rouvert six jours plus tard, après s’être conformé aux normes.

Blattes, cuisine et équipements sales, déchets…
Le restaurateur, Khanh Hoang, a été mis en examen pour douze contrevenances au Food Act (l’ensemble des lois sur la nourriture en Australie): outre les blattes, les inspecteurs ont découvert une cuisine et des équipements sales (graisse et saleté sur les murs, plaques de cuisson couvertes de déchets “et autres”, etc.), des toilettes sans aération donnant directement sur la cuisine, ainsi que l’évier pour se laver les mains inutilisable.

Khanh Hoang a plaidé coupable pour huit des douze contrevenances devant la cour de Justice, la semaine dernière. Son avocat a expliqué que la cuisine était désormais aux normes et que son client avait des convictions très fortes en tant que “vegan”. Cependant, il a “admis que sa morale avait été malavisée”. Il a été condamné à payer 2 000 dollars australiens par violation, soit 16.000 en tout (10.800 euros).

Depuis mai 2013, des équipes de désinfestation opèrent régulièrement dans l’établissement, un conseiller sur la sécurité alimentaire intervient et le chef a même obtenu des prix.

 

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