Serveurs, ouvriers agricoles, cuisiniers… Pôle Emploi présente les 10 métiers les plus demandés

Serveurs, ouvriers agricoles, cuisiniers… Pôle Emploi présente les 10 métiers les plus demandés

Chaque année, Pôle emploi réalise une enquête dédiée aux besoins en main-d’œuvre.La dernière édition vient de livrer ses résultats et met en avant des métiers très demandés.Il s’agit en majorité d’emplois jugés pénibles et/ou mal rémunérés par les candidats.

Serveurs, ouvriers agricoles, cuisiniers… Pôle Emploi présente les 10 métiers les plus demandés
Quentin, 21 ans, n’aurait « jamais imaginé trouver du travail au premier cv déposé dans un café. » Il y a un mois de cela, ce breton, originaire de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), est « monté à Paris avec dix amis ». Direction Montparnasse, puis le boulevard Raspail (Paris VI), où il termine par hasard au zinc du Charivari.

Pôle emploi explique envoyer tous les ans “un questionnaire aux établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi”. Une manière de comprendre les dynamiques du marché et d’identifier les métiers les plus demandés. “Sur les 2,4 millions établissements entrant dans le champ de l’enquête, près de 424.000 réponses ont été collectées et exploitées pour la France entière”, pour la dernière édition de ces travaux, souligne l’institution.

Un top 10 sans réelle surpriseLes métiers qui sont mis en avant par Pôle emploi et décrits comme “les plus recherchés par les employeurs” sont assez attendus. Tout en haut de la liste, on retrouve par exemple les serveurs, qu’ils évoluent dans des cafés ou dans des restaurants. Suivent les viticulteurs, arboriculteurs et autres cueilleurs, tandis que le podium est complété par les “aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine”. L’infographie qui suit montre le 10 top de ces métiers très demandés.

Si les postes ici présentés se répartissent dans des secteurs très variés, il est toutefois possible d’identifier des points communs, susceptibles de mieux comprendre les raisons pour lesquels les employeurs peines à trouver de nouvelles recrues. Ces métiers sont dans leur grande majorité assez mal payés et se caractérisent par une forte pénibilité. Que ce soit au niveau physique, dans le domaine agricole par exemple, ou en matière d’amplitude horaire et d’horaires décalés (en cuisine tout particulièrement).

Pôle emploi met également en avant des“difficultés de recrutement jamais atteintes” jusqu’à aujourd’hui. Son enquête permet de constater que les entreprises jugent 61% des recrutements “difficiles”, en particulier pour certains postes spécifiques. Trouver un couvreur, un pharmacien ou un carrossier automobile s’avère aujourd’hui particulièrement délicat. Si les embauches sont si délicates, c’est dû avant tout à un manque de candidats, estiment les répondants à l’enquête. Le second motif invoqué est le profil inadéquat des candidats pour les postes proposés.

Pour 2023, Pôle emploi anticipe un peu plus de 3 millions d’embauches, soit un volume similaire à celui de l’an passé. Et 71% d’emplois “durables” parmi ce total, c’est-à-dire des CDI ou des contrats d’une durée d’au moins 6 mois. Notez que des résultats détaillés de l’enquête, par métier ou par région, sont accessibles sur le site de l’institution.

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