Le ''resto basket'' prend de l'ampleur

En France ça se nomme de la grivèlerie, c’est répréhensible par la loi car c’est considéré comme une escroquerie.

Le ”resto basket” prend de l’ampleur

 

D’après une enquête menée par le SNI (Syndicat Neutre pour Indépendants), en 2013, 4 cafés et restaurants sur 10 ont enregistré au moins une fois, des clients qui sont partis sans payer. Le problème inquiète le secteur horeca.

 

Le ''resto basket'' prend de l'ampleur
Un phénomène en progression

Si l’on en croit la police, les chiffres des cas de filouterie dans l’horeca (secteur de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés) ont connu une baisse au cours du premier semestre 2013. Mais le SNI réfute ce constat suite aux enquêtes qu’il a menées auprès de 483 établissements.

Ainsi en 2013, d’après le syndicat, 38 % de ces établissements se sont confrontés à des clients qui partaient sans payer leur note, contre 34 % en 2012.

Dans le sud de la France, la vigilance doit être importante du côté des restaurants de plages, chaque année, des clients mal intentionnés consomment au restaurant et profitent de s’échapper lors d’un moment d’inattention du service.Ils ne portent pas plainte

Pour 11% de ces établissements, ces actes surviennent plusieurs fois par mois alors que pour 4% d’entre eux, cela arrive plusieurs fois par semaine.

La présidente du SNI déplore par ailleurs le fait que sur 5 établissements victimes de ces actes, seul 1 fait appel à la police. C’est d’ailleurs ce qui explique que les chiffres de la police soient inférieurs à ceux du SNI.

Ce dernier trouve déplorable que les victimes ne portent pas plainte alors que le fait de partir sans payer est une fraude, une forme grave de criminalité qui pourrait toucher d’autres membres du secteur.

L’autre gros problème est la difficulté à mettre la main sur ces filous. 32% des établissements y arrivent parfois et les font payer ; mais 25% n’y arrivent jamais.

Les causes

Lorsqu’on leur demande ce qui selon eux, pourrait expliquer ce phénomène, 43% des exploitants citent l’insolence grandissante, 29% la situation économique difficile et 19% l’interdiction de fumer.

 

Radin.com

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