Restauration : l'étau se resserre autour de Groupe Flo

Groupe Flo vit sous perfusion. La société Financière Flo, actionnaire majoritaire, a mis en place une nouvelle ligne de crédit de 6,2 millions d'euros, remboursable au plus tard fin avril.

Restauration : l’étau se resserre autour de Groupe Flo

 

Officiellement à la recherche de nouveaux investisseurs depuis début décembre, l’entreprise a fixé à mi-février le dépôt d’éventuelles offres.

Restauration : l'étau se resserre autour de Groupe Flo

Façade de la Brasserie Flo, cour des Petites Écuries, à Paris.

En grandes difficultés, Groupe Flo (Brasseries Flo, Hippopotamus, Taverne de Maître Kanter, Tablapizza) joue son avenir. Placée sous mandat ad hoc depuis fin novembre, l’entreprise, officiellement à la recherche de nouveaux investisseurs depuis début décembre, a fixé à mi-février le dépôt d’éventuelles offres.
Un changement de contrôle est possible. Plusieurs hypothèses sont envisageables, si tant est que Groupe Flo ait le choix. Une vente par enseignes de la chaîne, qui compte 300 restaurants dont 190 Hippopotamus, en fait partie.
Groupe Flo vit sous perfusion. La société Financière Flo, actionnaire majoritaire, a mis en place une nouvelle ligne de crédit de 6,2 millions d’euros, remboursable au plus tard fin avril.

Un mandat a été confié à la banque Rothschild en fin d’année dernière, précisément pour rechercher ce ou ces nouveaux investisseurs prêts à apporter de l’argent frais au Groupe Flo, mais aussi soutenir l’entreprise de restauration dans la cession d’actifs. Une offre de reprise des brasseries aurait été déposée. «On en est au début», insiste un proche du dossier. Un comité de groupe extraordinaire s’est tenu la semaine dernière, afin d’informer les partenaires sociaux du déroulement du processus.
Quoi qu’il en soit, le temps presse. Groupe Flo vit sous perfusion. La société Financière Flo, actionnaire majoritaire, a mis en place une nouvelle ligne de crédit de 6,2 millions d’euros, remboursable au plus tard fin avril.

 
À ce jour, les comptes 2016 n’ont pas été publiés. Ceux du premier semestre ont été mauvais dans un contexte peu favorable pour le secteur. Le chiffre d’affaires était en forte baisse de 7,3 % à 137,4 millions d’euros. La perte nette part du groupe s’est creusée à 16,8 millions d’euros.

Partgagez

Plus d'articles

Ecrivez-nous