La nuit chez l'ours polaire Taïko fait fureur

En contrebas, la «suite parentale» s'ouvre sous le bassin de Taïko et de sa congénère Katinka, que l'on peut voir nager derrière une vitre sans quitter son lit. Champagne et dîner gastronomique sont en option.

La nuit chez l’ours polaire Taïko fait fureur

 

Il faut longtemps à l’avance pour avoir le luxe de séjourner dans un établissement d’exception. Pire encore, il arrive que ces adresses soient prises d’assaut comme le serait un concert de U2. Le Safari Lodge du zoo de La Flèche, situé entre Le Mans et Angers, en fait partie. Il reste des dispos pour 2017….

 

La nuit chez l'ours polaire Taïko fait fureur

«La seule chose qu’on ne peut pas garantir, c’est qu’il va venir vous voir…» Il, c’est Taïko, un ours polaire qui partage chaque nuit son vaste enclos avec des visiteurs du zoo de La Flèche (Sarthe), installés bien au chaud jusqu’à l’aube pour guetter ses apparitions.
Lancée en octobre, la nuit chez l’ours – plus exactement dans un chalet trois étoiles dont les immenses baies vitrées donnent directement sur l’enclos du plantigrade – fait fureur. Le chalet pour six personnes affiche complet jusqu’à fin 2017, y compris en semaine, malgré son prix .

La recette illustre la nouvelle stratégie des parcs animaliers, qui multiplient les hébergements au milieu des bêtes afin de fidéliser les visiteurs et assurer leur avenir. Le Zoo de La Flèche joue, lui, la carte du haut de gamme, avec un «lodge» tout en bois à l’ameublement très soigné, un feu dans la cheminée et un jacuzzi sur la terrasse. En contrebas, la «suite parentale» s’ouvre sous le bassin de Taïko et de sa congénère Katinka, que l’on peut voir nager derrière une vitre sans quitter son lit. Champagne et dîner gastronomique sont en option.

Le zoo, qui date de 1946, était en perte de vitesse lorsqu’un premier lodge a été ouvert en 2013, relançant la fréquentation. Le parc en compte désormais huit, répartis entre les loups, les tigres et autres lémuriens, avec à chaque fois un décor qui correspond à l’environnement des animaux en question.

Six autres chalets supplémentaire ont ouvert en 2016, avant «un grand projet de savane africaine», avec un complexe hôtelier permettant d’accueillir également la clientèle d’affaires. L’investissement dans les lodges (plus de 300 000 euros pour celui de l’ours, le plus luxueux) devrait être rentabilisé «en quelques années» grâce à un taux de remplissage de 100%, prévoit Stéphane Da Cunha, propriétaire du zoo.

http://www.safari-lodge.fr

 

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