Anne-Sophie Pic ouvre un nouveau restaurant hommage à la dynastie familiale

Et la chef, accompagnée de son mari, David Sinapian qui dirige l’entreprise, ne compte pas s’arrêter là. Une nouvelle «Dame de Pic» devrait ouvrir en Europe d’ici la fin de l’année. De quoi relancer l’aventure internationale après l’échec du projet new-yorkais l’an dernier.

Anne-Sophie Pic ouvre un nouveau restaurant hommage à la dynastie familiale

 

Signe que le temps de l’émancipation est passé, Anne-Sophie Pic vient d’ouvrir dans son fief de Valence un restaurant qui sert les plats emblématiques de son père, de son grand-père et même de son arrière-grand-mère.

Anne-Sophie Pic ouvre un nouveau restaurant hommage à la dynastie familiale

 

Anne-Sophie Pic ouvre un nouveau restaurant hommage à la dynastie familiale

Il y a la salade des pêcheurs de Jacques Pic (le père), du homard avec du céleri rémoulade rehaussé de mayonnaise à l’estragon. On trouve le gratin de queue d’écrevisses du grand-père André à la sauce Nantua ou l’oeuf à la neige aux pralines de Sophie Pic, l’arrière-grand-mère.

Situé au siège de la maison Pic, ce restaurant «André» présenté mardi à la presse, remplace le 7, bistrot qui côtoyait jusqu’à présent le restaurant gastronomique de la seule femme auréolée d’un trois étoiles en France.

Il s’appelle donc «André» comme le grand-père, dont la photo trône dans un décor Art Déco fait de bois et de couleurs vert bouteille.

André, 130 kilos, qui gardait l’entrée de la cuisine pour vérifier tous les plats qui sortaient de la cuisine de Jacques, son fils. Jacques, lui, n’a jamais connu sa fille aux commandes: il est mort brutalement seulement deux mois après la décision de sa fille de revenir à Valence.

«Je me suis émancipée de leur cuisine il y a trois ans seulement en supprimant toutes leurs recettes dont le célèbre bar au caviar de ma carte», raconte Anne-Sophie Pic à l’AFP.

«Ce projet arrive donc à temps par rapport à mon évolution: c’est une sorte de devoir de mémoire, que les gens sachent que le chausson aux truffes c’est mon grand-père, le rouget au foie gras, mon père», ajoute-t-elle.

La carte se veut abordable: 32 euros le «menu de famille», de 8 à 54 euros à la carte pour cette cuisine traditionnelle qui tranche avec celle de la chef.

Aujourd’hui, le groupe Pic c’est trois étoiles à Valence, deux étoiles à Lausanne, une étoile à Paris, ce nouveau restaurant, un fast-food vérines chic à Valence, une épicerie et des cours de cuisine.

Un petit empire gastronomique qui pèse 17 millions de chiffre d’affaires et emploie quelque 200 personnes.

Et la chef, accompagnée de son mari, David Sinapian qui dirige l’entreprise, ne compte pas s’arrêter là. Une nouvelle «Dame de Pic» devrait ouvrir en Europe d’ici la fin de l’année. De quoi relancer l’aventure internationale après l’échec du projet new-yorkais l’an dernier.

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