Nouvel arrêt de travail à l’hôtel Métropole contre les Licenciements et la Flexibilité

Le personnel proteste contre la menace de licenciement de 10 personnes du service horeca....

Nouvel arrêt de travail à l’hôtel Métropole contre les Licenciements et la Flexibilité

 

 

Après une première grève lundi dernier, le personnel de l’hôtel Métropole à Bruxelles a marqué un nouvel arrêt de travail lundi matin à partir de 09h.

Nouvel arrêt de travail à l’hôtel Métropole contre les Licenciements et la flexibilité

Le personnel proteste contre la menace de licenciement de 10 personnes du service horeca – sans compter le responsable – s’ils refusent de passer à une flexibilité maximale, a indiqué Xavier Muls, secrétaire permanent du syndicat libéral CGSLB. Ils reprendront le travail dans l’après-midi.

Le syndicat dénonce l’inertie des négociations et la rupture d’une convention collective. Il rapporte que l’employeur a refusé la proposition syndicale de laisser sept personnes affectées exclusivement au service petit-déjeuner et banquet et veut imposer la grande flexibilité à l’ensemble du personnel horeca, ce qui inclut la brasserie et le bar.

«Cela veut dire que tout le monde peut aller partout», explique Xavier Muls. «Cela veut dire aussi que quand on a terminé le coup de feu du petit-déjeuner, on passe au coup de feu de la brasserie, puis au coup de feu du banquet pour la pause-café de l’après-midi, puis on repasse à la brasserie pour le verre de fin de journée. Ce n’est pas tenable».

Il remarque que le personnel est déjà ouvert à une certaine flexibilité et travaille de nombreuses heures avec une équipe minimale. «Ils ne sont que deux à la brasserie», donne en exemple Xavier Muls. «À 5 euros un café, les clients s’attendent à un service de qualité. Ils sont mécontents. La brasserie se vide aujourd’hui, alors qu’elle était tout le temps bondée avant».

Selon le syndicat, même si tout le monde accepte la grande flexibilité, la direction veut tout de même licencier au minimum trois contrats à durée indéterminée, et non des contrats à durée déterminée. Ils dénoncent une orientation vers la précarisation de l’emploi et craignent que cette nouvelle gestion se propage aux autres services de l’hôtel.

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