Non, les «doggy bags» ne sont pas obligatoires au Resto depuis le 1er Janvier

La réglementation n’impose aucune obligation sur le doggy bag. Cette solution est cependant recommandée par l’UMIH comme un des moyens de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Non, les «doggy bags» ne sont pas obligatoires au Resto depuis le 1er Janvier

 

Plusieurs articles de presse, datés du 2 au 4 janvier 2016, font référence à l’obligation pour les restaurateurs de proposer au 1er janvier 2016 à leur clients des doggy bags.

 

Non, les «doggy bags» ne sont pas obligatoire au Resto depuis le 1er Janvier

Pas sûr que cela ait préoccupé beaucoup de ceux qui ont fêté le passage à 2016 au restaurant. Pourtant, à l’heure de rentrer, ils auraient pu demander au restaurateur de leur fournir un doggy bag pour repartir avec les restes de foie gras, saumon, dinde et autres bûches voués, sinon, à finir à la poubelle.

L’UMIH a souhaité apporter les précisions suivantes :
Au 1er janvier 2016, les restaurateurs sont soumis à une obligation de tri lorsqu’ils produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an, soit environ 150 à 200 couverts/jour. Cette obligation est issue de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010, dite Grenelle 2.
La réglementation n’impose aucune obligation sur le doggy bag. Cette solution est cependant recommandée par l’UMIH comme un des moyens de lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est la raison pour laquelle, l’UMIH a développé un partenariat depuis un an avec la société TakeAway qui commercialise auprès des restaurateurs des doggy bags et des wine bags.

Adoptée sans retenue dans plusieurs pays, notamment dans les pays anglo-saxons, elle se heurte souvent, en France, pour les précurseurs qui l’ont mise en œuvre sans attendre la loi, à de fortes réticences des clients. Les raisons de ces freins : une impression de pingrerie ou des craintes sanitaires notamment, alors que six Français sur dix reconnaissent ne pas finir leur plat lorsqu’ils mangent au restaurant.

Toutefois, COP21 oblige, des initiatives ont déjà été prises. En Rhône-Alpes, c’est la direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt qui a lancé le «Gourmet bag», doté d’un nom plus porteur et d’un slogan attractif : «C’est si bon, je finis à la maison ! ». A Paris, depuis début décembre, la municipalité fournit des emballages hermétiques spécialement conçus par la société TakeAway à une centaine de restaurants de la capitale. Un premier pas pour atteindre l’objectif que la ville s’est fixé : réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025.

La lutte contre le gaspillage un enjeu économique majeur pour les entreprises

Lancement du Guide de l’UMIH pour lutter contre le gaspillage dans son restaurant

A moins de 100 jours de la COP 21, l’UMIH publie un guide de bonnes pratiques pour lutter contre le gaspillage dans les restaurants et encourage l’ensemble des professionnels à s’inscrire dans cette démarche citoyenne qui participe à la pérennité des entreprises.

Comment optimiser ses consommations d’eau ? ses consommations d’énergie ? Comment opter pour des achats responsables ? Comment limiter sa production de déchets et mieux les gérer ? Comment lutter contre le gaspillage alimentaire ?
Véritable mode d’emploi à destination des professionnels, ce guide élaboré grâce à la contribution des près de 400 chefs, propose des mesures simples, faciles et rapides à mettre en œuvre pour limiter le gaspillage dans les établissements.

En effet, si un million et demi de tonne de déchets sont produits chaque année par la restauration, le gaspillage alimentaire n’est que la partie immergée de l’iceberg. Acheter, consommer ou non, jeter, laisser l’eau couler, laisser la lumière allumée, sans se soucier des conséquences sont des actes quotidiens dont les effets sont dramatiques pour la planète.

En restauration, il est possible, en adoptant les bonnes pratiques, de réduire l’impact de nos activités sur l’environnement. Ces gestes simples sont également source d’économie pour les entreprises.

Pour Roland HEGUY, Président confédéral de l’UMIH, « la lutte contre toutes les formes de gaspillage est plus que jamais un enjeu économique majeur de nos sociétés et il est urgent que chacun, à son niveau, prenne des mesures pour enrayer le processus. Chacun, à son niveau, a la possibilité d’y participer, non seulement pour préserver l’environnement, mais également et surtout pour améliorer les performances de son entreprise et ses propres conditions de vie. »

Ce guide a fait l’objet d’une validation technique par l’ADEME.

 

 

 

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