Les Repas de la route du Rhum

Le skipper de « Edmond de Rothschild » a fait appel au chef étoilé Julien Gatillon pour lui mitonner ses repas pendant la Route du Rhum, qui part dimanche, de Saint-Malo.

LES REPAS DE LA ROUTE DU RHUM

 

Le skipper de « Edmond de Rothschild » a fait appel au chef étoilé Julien Gatillon pour lui mitonner ses repas pendant la Route du Rhum, qui part dimanche, de Saint-Malo.

repas route du rhum; ge rh expert

 

(photo Yvan Zedda/Gitana SA).
JOSSE BIEN DANS SON ASSIETTE
Grâce à Julien Gatillon, chef cuisinier, Sébastien Josse va vivre une Route du rhum étoilée.
Le cheveu coupé très court indique que Sébastien Josse est déjà dans sa course. Pourtant, avec les 90 autres engagés, le skipper du trimaran Edmond de Rothschild ne quittera Saint-Malo destination Pointe-à-Pitre que dimanche à 14h00. A l’approche de l’échéance, les marins se ferment progressivement dans leur bulle. Il ne reste que quelques détails à régler comme l’avitaillement et notamment les produits frais embarqués. Pour Josse, ce sont surtout des fruits « bananes, pommes, oranges », décline-t-il. En mer, ça demande peu de préparation, c’est facile à manger.
Embarqué sur le plus petit des bateaux (21,30m) de la classe reine, celle des Ultimes, Sébastien Josse passera du temps à la barre et n’aura guère l’occasion de se lancer dans de la grande cuisine. Et pourtant, de la grande cuisine, le Niçois d’origine installé en Bretagne en aura à bord. Et pour cause, Julien Gatillon, chef étoilé du restaurant gastronomique du Chalet du Mont d’Arbois à Megève lui a mitonné de savoureux plats cuisinés mis sous vide : boeuf bourguignon, risotto aux cèpes, blanquette de veau, riz au lait… «Avoir une bonne odeur quand tu ouvres le sachet c’est important en mer, ça réveille les papilles», explique Sébastien Josse, «après évidemment le goût compte».
Lors de sa qualification obligatoire en juillet dernier, Sébastien Josse a emmené « une première fournée » de plats en guise de test. Les potages ont été écartés : trop long à réchauffer. Or, Josse n’aura pas trop de temps à passer derrière son réchaud et sa bouilloire, ustensiles composants sa « cuisine » du bord. « En mer, je ne mange pas beaucoup car je suis pris dans la course.»
Anouk CORGE, à Saint-Malo

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