La surdimension de l'égo … dans le milieu associatif

Il est raisonnable de penser qu'au sein des associations sociales, les membres engagés dans la démarche ont quitté leur emploi par choix ou contraint et forcé.

La surdimension de l’égo … dans le milieu associatif

 

Il est raisonnable de penser qu’au sein des associations sociales, les membres engagés dans la démarche ont quitté leur emploi par choix ou contraint et forcé.

EGO, philippe cabon, ge rh expert

 

Le parcours de vie de chacun s’est bâti dans la succession d’expériences professionnelles bonnes ou mauvaises, porteuses ou frustrantes. Rejoindre un groupe constitué d’hommes et de femmes s’assimile à accepter de se retrouver au même niveau qu’eux, dans le même esprit et des objectifs communs : le bon vouloir, l’entre aide, la solidarité, la générosité de son temps. Parmi les quêtes de tous ces membres reviennent souvent le partage, l’échange, l’empathie, la détente et bonne humeur. Bien sûr, il est nécessaire que ces personnes morales fonctionnent et existent aux yeux de la loi. Un bureau avec des membres élus composent la direction de cette association. Un président, un vice-président, un secrétaire, un trésorier : quatre personnes au minimum pour aborder démocratiquement le fonctionnement de l’association.

Alors même si personne n’ignore qu’au sein de ces associations se retrouvent des êtres fragilisés pour les uns, dominateurs pour les autres, castrateurs, avec des égos démesurés, des ambitions non assouvies, faut il accepter de supporter les effets négatifs de ces êtres qui ont besoin d’affirmer cet égo surdimensionné pour exister ? Ce qui n’a pas été vécu au sein des sociétés « traditionnelles », petites, moyennes ou grandes, doit il s’imposer pour satisfaire ses illusions ? Oui un tel égo agace : faut il en avoir un énorme pour exister aux yeux des autres et « s’imposer » au lieu de collaborer dans le volontariat. Ce désir inconscient d’être au dessus des autres, de les commander, de veiller sur eux comme une mère poule et de donner le droit de vie et de mort sur ses « sujets »… !! Pire, de juger et de condamner parce que l’on se donne un rôle démesuré, arbitraire et monocrate ? Mais dans le monde associatif, de tes comportements n’ont pas lieu d’être, en aucun cas et en aucune circonstance.

En Association plus qu’ailleurs, il ne convient pas d’imposer ses états d’âme mais d’accepter ses forces, ses faiblesses. Le leadership ne se prend pas en association, il est donné par les membres. Et quand bien même le président se retrouve à l’origine de la création, du développement, des réussites, il n’en reste pas moins un être humain faillible qui se trompe, qui lui aussi commet des erreurs. Le charisme se décline par bien d’autres façons.

Refusons dans le monde associatif des personnes qui se comportent ainsi, qui polluent les relations avec les autres : aucune soumission, aucun              « management » par la pression et la manipulation. Il y a déjà bien assez à déplorer de tels comportements, usages, pratiques au sein des sociétés d’aujourd’hui pour faire subir cela aux membres d’associations qui fréquentent ces regroupements humains pour d’autres objectifs et envies.

France Lumiere

 

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