Le groupement de pharmaciens a investi 15 millions d’euros afin de poursuivre son maillage du territoire hexagonal. Sa nouvelle plateforme de Côte-d’Or dessert 220 officines de son réseau dans le quart Est de la France. 100 emplois ont été créés.
Et de quatre pour Giphar ! Après l’Oise, l’Hérault, et le Maine-et-Loire, la Côte-d’Or vient compléter le maillage du territoire hexagonal du « groupement indépendant de pharmaciens indépendants » avec une nouvelle plateforme logistique dernier cri. L’investissement, annoncé en fourchette basse à 12 millions d’euros en 2021, a été contenu à 15 millions d’euros et livré dans les délais par le maître d’oeuvre dijonnais Seturec, tient à souligner Olivier Cordonnier, le directeur supply chain de l’enseigne.
L’équipement a été livré en décembre et les premières des 220 officines incluses dans son périmètre servies dès le 2 janvier.
Après l’Oise, l’Hérault, et le Maine-et-Loire, c’est donc désormais la Côte-d’Or qui vient compléter le maillage du territoire hexagonal du Groupement indépendant de pharmaciens indépendants. La plate-forme de 10.000 m2 est la première en France à utiliser les bacs Stare de la société de Calais MSI Métrologie, une innovation permettant le maintien des contenants à bonne température, entre 15 et 25 degrés.
La plate-forme est présentée comme la plus moderne des quatre structures en France. La logistique y est très automatisée, avec une capacité de 30.000 lignes de préparation par soirée. Le picking, ou la mise en bacs, reste manuel, accompagné par des systèmes vocaux. La plate-forme livre ainsi la majorité des 220 officines du quart Est de la France en service premium, avec commandes jusqu’à 20 heures servies avant l’ouverture de la pharmacie.
Au sein de cette nouvelle plate-forme, en complément des traditionnels camions et camionettes, des vélos desservent les points de livraisons les plus proches avec l’antenne dijonnaise de Tout en vélo. Le réseau Giphar regroupe aujourd’hui en France 1.250 officines pour 1.700 pharmaciens et un chiffre d’affaires cumulé de 2,3 milliards d’euros.
