Le crowdfunding pour ouvrir son restaurant !

Le crowdfunding pour ouvrir son restaurant !

Ils veulent ouvrir un resto. Mais n’ont pas un rond ou presque. Amateurs ou professionnels, reconnus ou anonymes, ils se sont tournés vers le crowdfunding ou « appel à la foule ».  Une façon de financer un projet en impliquant ses futurs utilisateurs. Enquête.
Le crowdfunding pour ouvrir son restaurant !

Le crowdfunding : outil de financement ou de communication ?

KissKissBankBank, créé en 2010, est le leader du crowdfunding en Europe. Augustin accompagne les projets alimentaires et plus particulièrement les restaurateurs. Les projets de crowdfunding liés à l’alimentation sont les leaders en terme de volume, la restauration a déjà récolté plus de 3 millions d’euros.

Qu’est ce que le crowdfunding ?

Le crowdfunding, ou financement participatif, est une autre façon pour les entreprises et les particuliers de récolter des fonds pour leur projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permet aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet et donc de communiquer.

Il existe plusieurs types de crowdfunding : le prêt, rémunéré ou non, la prise de participation, et le don contre don. C’est à ce dernier type de crowdfunding que correspond KissKissBankBank. On constate une évolution très importante du financement participatif dans la restauration, cela est notamment du aux médias.

A qui s’adresse le crowdunding ?

On a plusieurs plateformes pour plusieurs typologies de projets : pour les projets KissKissBankbank, donc le don contre don, les campagnes réalisées représentent 6000 euros en moyenne.
Pour faire une campagne réussie, le restaurateur porteur de projet doit faire transparaitre l’âme du restaurant et son esprit. Il faut paraître sincère à sa communauté, avoir envie de communiquer sur son histoire, sur ses projets, être prêt à donner au maximum. Plus on donne, plus on reçoit ! L’Endopolis, soit le prêt rémunéré, sert à récolter des sommes plus importantes, entre 1 et 10 millions d’euros.

Le crowdfunding s’adresse donc à tout restaurateur qui veut :

  • Faire levier auprès des banques et gagner en confiance,
  • Faire valider son concept et voir s’il peut répondre aux attentes du public,
  • Faire une campagne de communication et fédérer une communauté forte.

À l’école Ferrandi, les « bachelors », ces étudiants formés à être chefs autant qu’à gérer leur future entreprise, sont à la pointe en matière de tendances, s’y connaissent en food truck et autre « pop up restaurant ». Mais ils ignorent jusqu’au mot « crowdfunding ». Manon, diplômée du cursus restaurateur, et Mickaël, promu chez les traiteurs, 25 ans tous les deux, reconnaissent cependant après briefing que « cela pourrait être une bonne idée ».  Les futurs créateurs d’entreprise de restauration qui commencent à creuser la piste de la souscription publique sont justement ceux qui n’ont pas de vitrine médiatique et pas de capital et, a fortiori, ne sont pas issus du sérail. Sur le site My Major Company, certains de leurs projets tirent leur épingle du jeu, comme celui des Camionneuses. Désireuses de créer et partager « un labo 3 étoiles pour les sans-cuisine-fixes », elles ont rempli leur défi : récolter 10 000 euros pour l’achat de fours et de chambres froides. Le plafond peut encore exploser avant la clôture de la levée de fonds, le 25 juillet prochain.

 

Que peut-on attendre d’une campagne de crowdfunding ?

Pour réussir et mettre toutes les chances de son côté, le restaurateur doit être conscient du temps nécessaire pour la préparation de la campagne, lorsque la campagne est en ligne mais aussi bien gérer la phase de post-campagne.

Le restaurateur, pour mettre toutes ses chances de côté, doit :

  • Etre équipé de bonnes photos,
  • Etre proche du concept,
  • Offrir des contreparties attrayantes,
  • Être sincère et pertinent,
  • Avoir un objectif réalisable.

Le porteur de projet doit en premier lieu réussir à toucher son propre cercle pour valider son concept : sa famille, ses proches et ses amis, qui comptent en moyenne pour 20–25% des dons.

Le restaurateur doit animer et faire vivre sa campagne : par exemple en postant des photos d’arrivages de produits. Il faut être community manager sur le long terme, et donc continuer l’animation mâme après la fin de la campagne.

 

 

Chez KissKissBankBank, on l’aide à bien définir son objectif, à prévoir et à planifier sa campagne. Il s’agit d’un vrai travail d’accompagnement, pour l’aider à bien communiquer. Chaque projet réussi est commissionné de 8%. Si l’objectif n’est pas atteint, il n’y a pas de commission et les donateurs récupèrent leur don.

Si vous voulez créer votre campagne sur KissKissBankBank, rassemblez un maximum de personnes autour de votre projet : plus il y aura une portée collective, plus le succès sera au rendez-vous ! Rappelez-vous avant de vous lancer dans un projet de restauration qu’il est faut impérativement connaître le milieu et y avoir travaillé en amont pour maîtriser le côté opérationnel, et ne délaissez surtout pas le côté communication.

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