L’ hôtellerie française garde bon espoir

Que ce soit l’hôtellerie de Luxe à Paris ou en Province (hors Côte d’Azur), les taux d’occupation sont à la hausse respectivement de 24 % et 12 %, ce qui procure à ce segment un RevPAR (revenu moyen par chambre disponible) en progression (+13 %).

L’ hôtellerie française garde bon espoir

 

Selon les résultats du dernier baromètre In Extenso paru hier, l’hôtellerie française termine le mois de décembre 2016 avec une lueur d’espoir. L’ensemble des catégories ont vu leurs taux de fréquentation augmenter.

L’ hôtellerie française garde bon espoir

Que ce soit l’hôtellerie de Luxe à Paris ou en Province (hors Côte d’Azur), les taux d’occupation sont à la hausse respectivement de 24 % et 12 %, ce qui procure à ce segment un RevPAR (revenu moyen par chambre disponible) en progression (+13 %). Quant au segment Super-économique, il tire son épingle du jeu en terminant l’année avec le seul RevPAR en progression en cumulé (+0,2 %).

« Les progressions de performances enregistrées depuis novembre viennent illustrer que le délai de reprise post-attentat reste autour d’une centaine de jours. Ce fut plus long après le « Bataclan » à cause des événements de Bruxelles en mars puis de Nice en juillet. », explique Philippe Gauguier, Associé Tourisme, Culture et Hôtellerie chez In Extenso.

Concernant précisément la région parisienne, l’étude constate un léger mieux, une fréquentation en hausse mais des ajustements tarifaires à la baisse.
Pour la Côte d’Azur, c’est un RevPAR qui se situe en retrait à fin décembre et qui touche surtout les établissements d’entrée de gamme.

Quand à l’ensemble de la Province (hors Côte d’Azur), on constate partout des indicateurs positifs sur toutes les catégories grâce à la double hausse de la fréquentation et des prix moyens.

Même son de cloche du côté de l’Umih. “Sur la fin d’année 2016 et le début 2017, c’est le tourisme d’affaires qui tire le tourisme, mais n’oublions pas qu’il manque toujours à l’appel le tourisme loisirs de groupe, notamment à Paris”, déplore ainsi Roland Héguy, le président de l’Umih.

De fait, les performances restent encore inégales sur l’ensemble de la destination. Si la province tire son épingle du jeu et bénéficie du retour des touristes (+6,9%), Paris et la région Ile-de-France souffrent encore.

Même en hausse de 4,5%, la fréquentation touristique n’y retrouve pas encore les niveaux de la fin 2014. Les signaux sont toutefois positifs pour Paris et l’Ile-de-France sur le mois de janvier, avec un RevPar en hausse de 17,4% des hôtels de Paris Intra-muros.

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Les inégalités demeurent également en terme de clientèle : dans les hôtels uniquement, la fréquentation progresse de 4,9% au quatrième trimestre et se révèle plus forte du côté des visiteurs français (+5,7%) qu’étrangers (+3%).

Tous les segments de marché ne connaissent enfin pas la même fortune : le haut de gamme profite tout particulièrement de ce retournement de situation, grimpant de +9,9%, tiré essentiellement par la clientèle française.

Il faudra attendre le mois de mars pour que le gouvernement publie les chiffres définitifs de la fréquentation touristique pour l’ensemble de l’année 2016. Un point d’étape crucial pour garder la très disputée et controversée place de première destination mondiale.

 

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