KPMG prévoit une année noire pour l’hôtellerie française

KPMG s’attend à des faillites dans l’hôtellerie Parisienne........

KPMG prévoit une année noire pour l’hôtellerie française

 

Le cabinet pluridisciplinaire table sur une baisse de 10 % en moyenne des chiffres d’affaires dans l’hôtellerie en 2016.

KPMG prévoit une année noire pour l’hôtellerie française

KPMG s’attend à des faillites dans l’hôtellerie française en 2016, du fait de la chute de la fréquentation des établissements de Paris-Ile de France et de Nice-Côte d’Azur, qui touche tout particulièrement les catégories haut de gamme et luxe. Compte tenu du poids de ces deux grandes destinations sur le plan national, les chiffres d’affaires des hôteliers devraient baisser de 10 % en moyenne, a indiqué ce mardi le responsable du pôle hôtellerie de la branche française du réseau d’audit et de conseil, Stéphane Botz.

Concurrence d’Airbnb et consorts

Cette prévision intervient dans le cadre de la présentation de l’étude annuelle de KPMG France sur l’hôtellerie.

 

A l’occasion de la présentation de l’étude annuelle de KPMG France sur l’hôtellerie, Stéphane Botz a même prévenu que « les dix-huit mois à venir vont être difficiles ». Bien plus encore que l’incidence de la menace terroriste permanente sur la fréquentation, ce dernier a surtout souligné « l’impact de l’hébergement alternatif », à savoir les Airbnb et consorts. « L’hébergement hybride aura un impact durable sur les taux d’occupations », a-t-il notamment souligné, pointant au passage l’influence grandissante, au-delà des grandes plates-formes de location Internet, de nouveaux canaux de distribution numérique, en particulier le site Leboncoin.

Cette chute d’activité se traduira par des « faillites » a même prévenu Stéphane Botz : « Le marché est tellement tendu que l’on va assister à des faillites d’hôtels », a-t-il ainsi déclaré. Il a toutefois tenu à préciser qu’il s’agira de « faillites individuelles » et d’évoquer ces investisseurs qui « ont acheté très cher » à Paris et sur la Côte d’Azur en s’endettant et pour lesquels « l’exploitation ne couvre pas l’investissement ». A contrario, il ne prévoit pas « de grandes faillites collectives ». Certains responsables professionnels sont encore plus inquiets. Le président du groupement patronal GNI – bien implanté à Paris -, Didier Chenet, ne pas cache pas ses inquiétudes pour « les petits groupes ».

“Beaucoup de projet dans les tuyaux”

En outre, selon Stéphane Botz, “la chute de l’activité hôtelière aura mécaniquement un impact sur le niveau d’investissement et le marché de la transaction”. Cependant, tout n’est pas si tragique. “Paradoxalement, il y a beaucoup de projets dans les tuyaux”, a déclaré Stéphane Botz.
L’an dernier, le marché immobilier hôtelier en France était encore soutenu avec un volume de transactions de 2 milliards d’euros, en léger repli par rapport à 2014. L’activité hôtelière avait été par ailleurs contrastée entre Paris et la province, les attaques terroristes de janvier et novembre 2015 ayant affecté la fréquentation de la capitale.
Atlantico

Partgagez

Plus d'articles

Ecrivez-nous