Didier CHENET, Président du GNI : 2015 l’année de la moralisation de la toile !

Alors que commence une nouvelle année, je souhaite que celle-ci soit celle de la reprise en main par nos hôteliers de leur destinée.

Didier CHENET, Président du GNI : 2015 l’année de la moralisation de la toile !

Alors que commence une nouvelle année, je souhaite que celle-ci soit celle de la reprise en main par nos hôteliers de leur destinée. Alors que l’essentiel de notre activité se réalise désormais grâce à internet, cette reprise en main requiert un meilleur encadrement des pratiques des sites internet, elle exige de meilleures relations entre eux et les hôteliers.

Didier CHENET, Président du GNI : 2015 l’année de la moralisation de la toile !

Donner à la norme AFNOR sur les avis en ligne force de Loi
Cela vaut d’abord pour les sites d’opinion dont nul ne saurait contester le poids dans le choix d’un hôtel. Dans la pratique, le classement de l’hôtel, son nombre d’étoiles détermine la qualité de la prestation attendue. Les avis des internautes, par leur nombre et leur qualité, viennent confirmer ou infirmer cette attente.
Malheureusement, ces sites d’opinion regorgent de faux commentaires. Chacun le sait. La justice italienne la rappeler récemment en condamnant lourdement Tripadvisor.
Il est urgent d’agir et d’encadrer ces sites d’opinion en leur demandant de respecter, de gré ou sous la contrainte, la norme Afnor à laquelle nous avons considérablement travaillé…pour pas grand-chose à ce jour, seuls 6 sites l’ont adopté. Nos hôteliers ne doivent plus être laissés à la merci de faux commentaires, ils doivent pouvoir y répondre et ce dans des délais raisonnables. Il faut donner à la norme Afnor sur les avis en ligne force de Loi.

En finir avec les clauses illégales imposées par les OTAs
Cette moralisation d’internet vaut aussi pour les réservations. Je souhaite que l’Autorité de la Concurrence et le Tribunal de commerce de Paris interdisent aux OTAs les clauses de parité de prix, de disponibilité ou d’usage de nos marques qu’elles nous imposent. Il faut rééquilibrer les relations entre les hôteliers et les OTAs. Nos hôteliers doivent pouvoir louer leurs chambres (dernières disponibles ou non) comme ils le souhaitent, au prix qu’ils le désirent. Ainsi pourront-ils enfin rétablir un lien direct avec leurs clients. les OTAs sont utiles aux hôteliers, j’en conviens puisque 70% des réservations sur internet se font via ces plateformes. Mais les hôteliers ne doivent pas pour autant subir leur diktat.

Encadrer les meublés touristiques
L’avenir des hôteliers français dépend aussi de l’environnement réglementaire et fiscal dans lequel ils exercent. Une concurrence saine, équitable doit s’installer entre tous les hébergeurs. Aujourd’hui tel n’est pas le cas en raison de la concurrence déloyale des sites de locations de particulier à particulier qui agissent au mépris de toute réglementation ou même de fiscalité. Des mesures commencent à être prises. Désormais les meublés touristiques devront collecter la taxe de séjour. Il faut poursuivre en ce sens et obtenir qu’ils soient assujettis aux mêmes règles, aux mêmes charges. Il en va de la pérennité de nos établissements.

Protéger nos marques
Enfin, nos hôteliers ne peuvent accepter plus longtemps de voir leur marques pillées par les OTAs. Celles-ci investissement en effet massivement en campagne adwords sur les noms de nos hôtels et détournent ainsi la clientèle de nos propres sites. Quand on sait comment Google entretien la confusion entre les résultats publicitaires et les résultats naturels de recherche, il devient urgent d’obtenir un meilleur encadrement des pratiques du leader mondial et de renforcer sa responsabilité en cas d’utilisation frauduleuse d’une marque.

Si nous voulons faire de 2015 l’année du début de la reconquête de leurs clients par nos hôteliers, il nous faudra agir sur la toile. Vous pouvez compter sur le Groupement National des Indépendants. Chaque jour, au niveau national ou international avec l’Hotrec, le GNI sera présent à vos côtés pour vous défendre, vous accompagner et obtenir la mise en œuvre des règles garantissant votre activité.

Didier Chenet
Président du SYNHORCAT et du GNI

le lien vers sa source : http://suiv.me/4447

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