Les clients en pincent pour son Homard Frites !

Les clients en pincent pour son Homard Frites !

 

Vous êtes entrepreneur ou même restaurateur? Vous cherchez à ouvrir un commerce? Le Homard Frites se développe…

 

Les clients en pincent pour son Homard Frites !
Tony Streissel

 

Le restaurant de Vannes est le pilote et l’exemple du concept créé en 2014. Par une carte très courte permettant aucune perte de matière première, la rentabilité ainsi que le concept et l’identité se duplique « facilement ».

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Le Homard Frites est déposé à l’INPI.

 

Que sont-ils devenus ? Voici huit mois, Tony Streissel ouvrait son premier restaurant avec un concept original associant le homard et les frites. Aujourd’hui il l’agrandit et veut exporter sa réussite à Nantes et Paris.

 

Entretien

Quel premier bilan dressez-vous huit mois après avoir ouvert votre restaurant ?

Tony Streissel.

Je suis plus que satisfait. Je me doutais que la formule allait plaire, mais la réussite a été plus rapide que je ne l’imaginais. Au point que mon restaurant affiche souvent complet le midi comme le soir. Samedi dernier, j’ai ainsi dû refuser trente tables, soit entre soixante et cent couverts.

Je ne peux pas forcément faire plusieurs services car les clients prennent leur temps pour manger un homard. Il n’y a que pour la Saint-Valentin, en février, que j’ai imposé trois services : le premier commençait dès 18 h et les clients n’ont pas hésité à venir à cette heure inhabituelle.

 

Les clients en pincent pour son Homard Frites !

 

Comment expliquez-vous cette réussite ?

 

J’ai toujours travaillé dans la restauration mais pour créer ma première affaire, à 33 ans, il fallait me différencier. J’ai créé ce concept original pour susciter des interrogations, pour provoquer le consommateur, tout en restant dans des prix abordables. Et c’est exactement ce qui se passe depuis l’ouverture.

J’ai voulu associer des produits opposés : le homard est synonyme de luxe, alors que la frite est populaire. Mais ils sont très compatibles car ils se mangent souvent tous les deux avec les mains !

C’est notamment cette convivialité que les clients apprécient. Le midi, je propose une formule à 20 € comprenant un demi-homard, des frites à volonté et un dessert. Le soir, le prix reste inchangé mais le dessert est en supplément.

 

Vous produits sont frais ou surgelés ?

 

Je n’utilise que du frais. C’est du homard bleu breton vivant que le consommateur choisit dans le vivier situé au coeur de la salle de restaurant. Le réapprovisionnement est permanent car j’en vends 200 par semaine.

Quant aux frites, elles sont réalisées chaque jour dans notre cuisine, à partir de deux types de pommes de terre. J’en ai besoin de 20 kg quotidiennement.

Avez-vous une clientèle particulière ?

 

Non, elle est en fait très variée, tant au niveau social que des âges. Le concept et le prix attirent des clients très différents. Il y a à la fois ceux qui ne pourraient pas s’offrir du homard dans un restaurant gastronomique et ceux qui connaissent ce crustacé mais qui viennent ici pour la convivialité créée par l’association avec les frites. Certains sont devenus des habitués et savent qu’il faut très souvent réserver plusieurs jours à l’avance.

Cette réussite va-t-elle changer quelque chose ?

 

Elle me fait aujourd’hui accélérer mes projets. J’étends le Homard Frites en transformant la crêperie-brasserie le Ziggy que je tenais juste à côté. Le restaurant va ainsi passer de 23 à 50 couverts pour répondre à la demande. Je vais doubler le nombre des viviers avec l’ouverture de deux autres et je vais embaucher trois salariés pour qu’ils soient à cinq entre la cuisine et le restaurant.

Le Homard Frites est une marque officielle que j’ai déposée et que je souhaite développer. Mon prochain objectif est d’exporter ce concept d’abord à Nantes, puis à Paris, en ouvrant des établissements du même type que celui de Vannes.

 

Patrick CERTAIN.

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