Céline Couillon reçoit le 1er prix Femme de chef

Le Prix Véronique Abadie est là pour rendre à ces femmes ce qu’elles donnent chaque jour dans leur Maison… Bon nombre d’entre elles n’avaient pas choisi cette profession, mais ont d’abord aimé un homme, puis un chef qui leur a fait aimé ce métier et bien plus encore. Pour la plupart elles sont également maman et rythment au diapason maison et Maison.

Céline Couillon reçoit le 1er prix Femme de chef 

Céline Couillon, gérante et responsable de salle à La Marine à Noirmoutier (85) : « Je pense que dans nos maisons, il faut un service sincère, naturel, souriant, humain, plein de gentillesse, proche de nos clients ».

Céline Couillon reçoit le 1er prix Femme de chef
Sous l’impulsion de son président Laurent Trochain, l’association Générations Cuisines et Cultures a organisé la première élection de La femme de chef… de l’année – Prix Véronique Abadie, le 8 mars, journée internationale de la femme, dans les salons Vianey à Paris (Ve). Il s’est entouré d’un comité d’organisation de 4 femmes de chef aux parcours différents : Julie Trochain, Restaurant Numéro 3 au Tremblay sur Meauldre, Yvelines, Stéphanie Leclerre, Restaurant La Suite à la Rochelle, Charente Maritime, Marion Denieul, Restaurant l’Auberge Tiegezh à Guer, Morbihan, Emmanuelle Janin, Restaurant l’Angelick à La Muraz, Haute Savoie. Ce comité a sélectionné 5 femmes de chef : Patricia Nasti (Le Chambard à Kaysersberg, Alsace), Magali Sulpice (Le Père Bise à Talloires, Haute Savoie), Isabelle Mobihan (Saint Placide à Saint-Malo, Bretagne), Laure Mengus (L’Arnsbourg à Baerenthal, Lorraine) et Céline Couillon (La Marine à Noirmoutier, Vendée). « Ce sont des femmes de chef qui ont voté sur le site www.femmedechef.org », indique Laurent Trochain. La lauréate est Céline Couillon, femme du chef Alexandre Couillon, cuisinier de l’année 2017 Gault&Millau.

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Trois questions à Céline Couillon :

Quel est votre parcours ?

J’ai toujours voulu travailler dans la restauration depuis que je suis petite. Je suis donc rentrée à l’école hôtelière à 15 ans pour préparer : un BEP cuisine (dans la même classe qu’Alexandre Couillon), un BAC techno, puis un BTS art Culinaire et de la table. Je suis ensuite partie travailler en Angleterre en salle, pour perfectionner mon anglais. Je suis revenue travailler à Grenade sur Adour en tant que chef de rang. Suite à une opportunité, nous nous sommes installés à la Marine, très jeunes à 22 et 23 ans. Nous avons donc grandi et tout construit ensemble.

Quel est votre rôle auprès de votre mari et dans l’établissement ?

Mon rôle dans notre maison est très diversifié. Nous avons confiance en l’un et l’autre. Je m’occupe principalement de la salle, de l’accueil des clients, du service des plats. Je gère également la partie administrative, financière et le recrutement, sans oublier le personnel en place, qui est très important pour nous. Nous sommes très complémentaires. Je pense être plus « posée », « mesurée », moins exubérante, même si j’ai mon caractère. Il sait qu’il peut compter sur moi au quotidien. Je suis également maman de 2 filles Emma 15 ans et Marie 11 ans. Habitant sur place, elles font parties de cette grande aventure.

Comment voyez-vous le service de demain ?

Ma vision du service de demain est très personnelle mais je pense que dans nos maisons, il faut un service sincère, naturel, souriant, humain, plein de gentillesse, proche de nos clients. Bien sûr, s’adapter au besoin de chacun. Les clients ont besoin d’évasion, de moments de plaisirs. Ils viennent pour découvrir la cuisine identitaire du chef mais aussi pour l’amabilité du service, décompresser et oublier le quotidien. En salle, nous avons un rôle très important de communication. Il faut valoriser notre métier de la salle où les échanges et les rencontres sont magnifiques.

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