Au Dorchester 100% des salaires sont assurés aux collaborateurs

Au Dorchester 100% des salaires sont assurés aux collaborateurs

 

signature-food-and-sens  Les palaces rouvrent progressivement à Paris, un écosystème fragile mais redémarrer est important pour ces paquebots de luxe recommencent à attirer la clientèle étrangère à fort pouvoir d’achat. François Delahaye, CEO du groupe « Dorchester Collection » s’est exprimé à France Info, l’État français à bien aidé ce secteur, mais il faut réouvrir même si le responsable de ces hôtels estiment la perte mensuelle entre 2 et 3 millions d’euros pour chaque établissement.

 

“Nous avons des équipes extraordinaires, que nous avons formés, que nous n’avons pas envie de perdre”.  indique François Delahaye, se réinventer pour capter une nouvelle clientèle et ainsi retrouver de l’activité, notamment grâce à la restauration.

 

 

FRANÇOIS DELAHAYE ( DORCHESTER COLLECTION )-  “JUSQU’À LA FIN DE L’ANNÉE NOUS ASSURONS 100% DES SALAIRES À NOS COLLABORATEURS… NOUS PRENONS UN RISQUE FINANCIER, CHAQUE HÔTEL VA COÛTER ENTRE 2 ET 3 MILLIONS DE PERTE PAR MOIS”

 

L’impact économique de la crise est énorme. Quelle est l’ampleur des dégâts au Plaza Athénée ? « Elle est importante parce que les gouvernements ont mis des cloches sur chacun de leur pays et personne ne peut passer d’une cloche à une autre. Je pense que ça va rester compliqué. Je pense aussi que nous avons la chance d’être Français, de payer des impôts pour avoir cette couverture, parce que le aides du gouvernement sont essentielles. Le chômage partiel nous aide énormément. Je pense que nous avons une responsabilité sociétale tous, nous représentons le luxe à la française et pour ce faire, nous avons énormément d’employés », indique le directeur du Plaza Athénée, François Delahaye.

Plus de 1 000 employés – « Avec le Meurice, nous avons 1 000 employés, et 2 000 fournisseurs par hôtel. Nous avons des responsabilités vis-à-vis des familles, mais aussi de toute la vie qui se passe autour des hôtels. Il est important de rouvrir, on prend un risque financier parce que le taux d’occupation sera aux alentours de 15 à 20% au mois de septembre », ajoute-il.

« On va continuer à perdre de l’argent, mais nos propriétaires sont déterminés à prendre leur responsabilité vis à vis des empalements que l’on a. Nous sommes à Paris, ça va reprendre, j’y crois absolument. Paris est une ville incroyable qui nous est jalousée dans le monde entier. Nous allons reconquérir le parts de marché tout doucement », espère François Delahaye.

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