Une pizzéria de Whitehorse présente des excuses après un commentaire sexiste

Une publication sur la page Facebook du restaurant Tony's Pizza de Whitehorse qui soutient que la pizzéria préfère ne pas engager une femme a été retirée, après avoir suscité de nombreuses réactions.

Une pizzéria de Whitehorse présente des excuses après un commentaire sexiste

 

Une pizzéria de Whitehorse présente des excuses après un commentaire sexiste
Une publication sur la page Facebook du restaurant Tony’s Pizza de Whitehorse qui soutient que la pizzéria préfère ne pas engager une femme a été retirée, après avoir suscité de nombreuses réactions.Une publication sur la page Facebook du restaurant Tony’s Pizza de Whitehorse qui soutient que la pizzéria préfère ne pas engager une femme a été retirée, après avoir suscité de nombreuses réactions.
Une pizzéria de Whitehorse a déclenché une controverse mercredi après avoir publié un commentaire sur sa page Facebook indiquant qu’elle préférait ne pas embaucher une femme pour travailler dans la cuisine.

Ce commentaire faisait suite à une offre d’emploi publiée sur la page de la pizzéria pour laquelle une femme dit ne pas avoir reçu de nouvelle, malgré l’envoi de son CV.

« Je préférerais avoir un homme dans la cuisine, moins distrayant pour les autres employés masculins », a écrit un administrateur du compte Facebook de la pizzéria Tony’s Pizza de Whitehorse.

Des usagers Facebook ont alors envahi la page de commentaires dénonçant la publication jugée sexiste. « Sexiste et discriminatoire », a écrit un abonné. « En quelle année pensez-vous être ? », est-il ajouté. « Je ne vais plus à votre restaurant. Ce ne sont plus les années 1920 », a publié un autre.

Le commentaire retiré

La publication controversée a finalement été retirée et la copropriétaire Kathleen Lundgaard a précisé qu’elle accepterait les CV de femmes. « Je présente sincèrement mes excuses », a-t-elle écrit. « Je me suis efforcée de rectifier la situation au meilleur de mes capacités », a-t-elle ajouté.

Mme Lundgaard a refusé d’accorder une entrevue à CBC, mais a soutenu avoir parlé avec certaines des personnes ayant exprimé leur mécontentement. Ces dernières ont accepté « de laisser cette expérience derrière nous », a-t-elle affirmé.

La coordonnatrice du Conseil du statut de la femme du Yukon, Charlotte Hrenchuk, dit avoir été choquée par le commentaire, mais encouragée par les réponses le dénonçant. « J’espère que cet incident servira à créer une conversation plus large au sujet de la discrimination relative au genre et au harcèlement en milieu de travail et que les gens réalisent que ça arrive encore et qu’il est temps d’y mettre fin », a-t-elle lancé.

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