Un drone livreur d’assiettes remplacera t-il les serveurs
Le rêve pour certains patrons d’établissements en mal de compétences, ou la robotisation d un poste qui parfois se limite au porteur d’assiettes ou runner.
Les drones trouvent chaque jour de nouvelles utilités. Après leur utilisation pour filmer des zones difficiles d’accès ou pour livrer des colis, voici que les engins volants débarquent dans les restaurants pour remplacer les serveurs. En effet, un restaurant de Singapour vient d’inaugurer le premier drone en charge de servir les clients. Une première expérience avait déjà eu lieu en Angleterre il y a un an.
Les drones utilisés dans le restaurant de Singapour sont conçus par la société Infinium Robotics et disposent d’un plateau au sommet de leur structure pour pouvoir poser aussi bien des verres qu’une assiette. Il faudra juste faire attention au poids de la charge car les drones ne pourront pas embarquer plus de deux kilos chacun. Et pour le guidage des drones, c’est le chef cuisinier qui s’en charge ? Pas du tout, les engins ont un plan de vol prédéfini via un ordinateur et sont guidés à l’aide de capteurs infrarouges disposés un peu partout dans le restaurant.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça sent tout de même l’accident à un moment ou à un autre ! Notez que les drones ne remplaceront pas les serveurs puisque ces derniers seront nécessaires pour distribuer les boissons et les plats disposés sur le drone. On peut donc s’interroger sur la véritable utilité de ces drones. On est plus dans le gadget ludique pour clients technophiles curieux que dans la véritable révolution d’une profession. Edward Chia, le directeur de l’établissement estiment, quant à lui, que grâce aux drones, il va pouvoir ouvrir plus d’établissements et attribuer à son personnel des tâches plus spécialisées.
A termes, les drones pourraient se passer d’un serveur et les clients se serviraient eux-même. Un moyen comme un autre de combler un manque de personnel assez important dans le domaine de la restauration. D’autant que les drones ne rechignent pas à faire des heures supplémentaires.
HITEK
