Comment se préparer aux Questions Types en Entretien ?

La morale de l’histoire, c’est qu’il est important de démythifier « les questions compliquées ».

Comment se préparer aux Questions Types en Entretien ?

 

Que ce soit suite à une candidature, ou après avoir été approché(e) sur les réseaux sociaux par un chasseur de tête, vous voilà maintenant sur le point de passer un ou plusieurs entretiens. L’occasion de faire un point sur ce rituel, ses objectifs, et comment s’y préparer au mieux.

Comment se préparer aux Questions Types en Entretien ?

Valider l’envie de travailler ensemble.
Bien sûr, l’un des objectifs d’un entretien est de s’assurer que le candidat possède bien les compétences requises pour le poste. Pour aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est probablement pas l’objectif le plus important de l’entretien. D’abord parce que si vous en êtes arrivé(e) là, c’est que vous avez franchi l’étape du CV : le recruteur a jugé que, au regard du poste proposé, les expériences et compétences que vous affichez sont suffisamment intéressantes pour qu’il vous rencontre. Dans l’exercice un peu formel de l’entretien, il y a fort à parier qu’il y ait une première partie durant laquelle vous serez invité(e) à revenir sur votre parcours, les compétences que vous avez acquises au fur et à mesure de votre progression et ce qui a motivé vos choix durant votre parcours. Au cours de la discussion, le recruteur aura l’occasion de vous poser des questions assez précises visant à valider le fait que vous maîtriser tel logiciel, que vous connaissez telle méthodologie, … A ce moment-là, votre mission consiste à illustrer vos propos à l’aide d’exemple précis, en insistant, le cas échéant sur les résultats que vous avez obtenus.

Souvent, après cette étape très « chronologique », viendront d’autres questions, moins en rapport avec des savoir-faire, et plus orientées sur le savoir-être : principaux défauts, principales qualités… Et encore d’autres questions relatives à vos aspirations : vos souhaits d’évolution à court ou moyen terme, le type d’environnement dans lequel vous êtes le plus à l’aise… C’est principalement cette 2ème étape de l’entretien, où l’exercice prend une tournure beaucoup plus informelle, qui peut effrayer certains candidats. Pour ceux-là, le web regorge de sites et de blogs qui répertorient toutes les questions les plus farfelues qui peuvent être posées, avec, en face de chaque question, ce qu’il faut dire et ce qu’il ne faut pas dire.

Comment se préparer aux Questions Types en Entretien ?

 

Le problème, c’est que cette méthode est vouée à l’échec, pour deux raisons :
– D’abord, parce qu’il est impossible de prétendre être préparée(e) de manière exhaustive à toutes les questions.
– Ensuite, parce qu’une même question et une même réponse peuvent être interprétées de manière complètement différente selon le type de poste et d’environnement. Prenons un exemple : un poste de responsable ingénierie dans un grand groupe industriel d’un secteur mature et dans une petite PME en pleine croissance. Et la question suivante : « Au quotidien, qu’est-ce qui vous motive à vous lever le matin et venir travailler ? », avec, pour réponse « Ce que j’aime avant tout, c’est la recherche et développement, le fait de travailler très en amont sur les sujets technologiques de demain ». C’est le cas typique où il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, ce qu’il faut dire ou ne pas dire. En revanche, cette réponse apporte beaucoup d’information sur l’état d’esprit du candidat, de ses motivations profondes. On imagine alors plus ce type de profil plus à l’aise dans une grosse structure que dans une PME où il faudra être très agile, avec des résultats immédiats.

La morale de l’histoire, c’est qu’il est important de démythifier « les questions compliquées ».
Elles ne sont pas compliquées dans le sens où elles n’ont pour objectif que de mieux cerner votre personnalité, votre état d’esprit, ce qui vous motive profondément, et voir si le poste et l’entreprise peuvent vous offrir ces conditions. Finalement, la question fondamentale que se pose le recruteur, qu’il agisse pour son compte ou pour le compte de quelqu’un d’autre, c’est « Est-ce que j’ai / mon client a envie de travailler tous les jours avec cette personne ? ».

Au-delà du fond, il n’est quand même pas inutile de rappeler quelques règles simples au niveau de la forme, qui vous permettront de faire face à de nombreuses situations :
– Prendre son temps : si vous avez besoin d’un peu de temps pour réfléchir à votre réponse, c’est parfaitement légitime. Dites simplement « Laissez-moi réfléchir quelques instants… ».
– Prendre du recul : ne prenez pas personnellement les questions qui vous sont posées. Encore une fois, la question est de mieux vous comprendre, pas de vous piéger. Une bonne manière de montrer qu’on arrive à prendre du recul, c’est de jouer la carte de l’humour, voire de l’autodérision.

 

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