Roissy : les hôteliers recrutent à tour de bras !

Roissy : les hôteliers recrutent à tour de bras !

 

Les patrons d’établissements cherchent des candidats motivés avec le sens du service et une bonne maîtrise de l’anglais. Le reste de l’année, chaque établissement recrute en permanence environ 10 % de ses effectifs.

 

L’hôtellerie en troisième position des recruteurs 

Roissy : les hôteliers recrutent à tour de bras !

C’est un secteur qui embauche toute l’année. Une vingtaine d’hôtels du Grand Roissy étaient réunis ce mercredi 18 avril à la maison de l’environnement de l’aéroport de Roissy pour participer à un forum des métiers. Organisé le GIP emploi Roissy, le groupe ADP et l’association des hôteliers du Grand Roissy, cette troisième édition était l’occasion de proposer près de 300 postes, dont plus de la moitié en CDI. « Le fait de s’unir en tant qu’acteur de l’hôtellerie-restauration permet de montrer la dynamique de ce secteur », souligne Hanane Sabatier, directrice des ressources humaines du Marriott et du Courtyard de Roissy. Chaque établissement recrute en permanence environ 10 % de ses effectifs.

Les établissements connaissent tous une rotation importante de leurs effectifs, notamment en raison des possibilités d’évolution et des passerelles entre les métiers. Maria Goncalves, chargée de présenter les perspectives qu’offre ce secteur, en est illustration. Titulaire du bac et d’un BTS d’une école hôtelière, elle a d’abord été chef de rang dans les cuisines d’un hôtel Marriott. Un an plus tard, elle passe du côté de la réception, passe chef de brigade et assistance de réception. Elle retourne ensuite à la restauration d’un hôtel de Neuilly (Hauts-de-Seine), où elle supervise les banquets. Puis devient commerciale dans un hôtel de Roissy et occupe aujourd’hui le poste de responsable restauration. « Le principal, c’est la passion que vous avez pour votre métier, souligne-t-elle. Ça fait la moitié de votre parcours professionnel. »

Les hôtels sont prêts à vous former

Si les possibilités d’évolution sont aussi variées, c’est notamment en raison du fait que les prérequis sont souvent similaires d’un poste à l’autre. « Il faut surtout posséder un savoir être : une bonne présentation, de l’autonomie, le sens du service, le sourire. Et bien sûr, l’anglais », souligne Marc Deman, directeur adjoint du GIP emploi Roissy. La plupart des hôtels se disent prêts à former des recrues sans expérience, si ces critères sont remplis.

Omar parle non seulement anglais, mais aussi arabe et kabyle. Cet habitant de Pantin (Seine-Saint-Denis) de 51 ans est à la recherche d’un emploi de réceptionniste, pour lequel il vient de terminer une formation. « J’ai fait quelques extras en intérim depuis, mais là je cherche un CDI », précise-t-il. Divine 49 ans, originaire d’Aulnay-sous-Bois, travaillait dernièrement comme agent de sûreté à l’aéroport, mais elle effectue aussi des missions dans l’hôtellerie. « Je cherche un poste d’assistante gouvernante mais il n’y a pas beaucoup d’offres, déplore-t-elle. Ce qui bloque souvent, c’est le manque d’expérience. » Angela se dit plus confiante. En formation de réceptionniste, elle cherche un stage, après avoir été femme de chambre et gouvernante. « J’aime beaucoup le secteur hôtelier, confie-t-elle. On n’a pas le temps de s’ennuyer, chaque jour est différent, avec de nouveaux défis. »

Source Le Parisien

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