OTA : Amoma la concurrente de Booking a fait faillite

OTA : Amoma la concurrente de Booking a fait faillite

Amoma, une agence de voyages en ligne basée à Genève et spécialisée dans la réservation hôtelière a fait faillite. Le site présent en France avait réalisé en 2017 plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette annonce laisse le champ libre à Booking et Expedia.

 

 

OTA : Amoma la concurrente de Booking a fait faillite

Amoma a réalisé un chiffre d’affaires dépassant les 500 millions d’euros – Crédit photo : Amoma

Amoma a réalisé un chiffre d’affaires dépassant les 500 millions d’euros – Crédit photo : Amoma
Voici une nouvelle qui devrait réjouir les hôteliers, Amoma a fait faillite.

L’agence de voyages en ligne, basée à Genève et concurrente de Booking et Expedia, proposait plus de 300 000 références à travers le monde. L’OTA spécialisée dans la réservation hôtelière, apparut sur la toile en 2013 menait une politique tarifaire très agressive.

En 2017, la plateforme affichait une bonne vitalité, avec un chiffre d’affaires dépassant les 500 millions d’euros. L’information sur la faillite d’Amoma a été révélée par le site preferente.com qui révèle aussi sa stratégie.

Pour concurrencer les Booking et autre Expédia, l’OTA menait une politique tarifaire visant à afficher des prix bien inférieurs à ceux de la concurrence.

Sauf que la clause de parité “a conduit certaines chaînes hôtelières à refuser des clients d’Amoma, car leurs excellentes promotions les engageaient aussi envers le reste des intermédiaires” explique nos confrères espagnoles.

Amoma employait une centaine de salariés et possédait un siège à Nice. Les paiments sont suspendus, mais aucune mention n’est faite sur le site, où il est toujours possible de réserver (nous sommes allés jusqu’à l’étape du paiement). Pour information l’OTA est considérait pour être l’une des meilleures clientes d’Hotelbeds dans le monde.

Du côté de la BedBank, la réponse est la suivante “nous sommes au courant des rumeurs mais ne pouvons pas confirmer la situation. Par conséquent, notre conseil serait d’attendre la déclaration officielle d’Amoma.” Sauf que cette dernière est injoignable et le service client n’existe plus.

La guerre des prix n’est pas toujours la stratégie la plus judicieuse, surtout dans un secteur concurrentiel avec des faibles marges.

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