Les salariés du Carlton InterContinental inquiets pour l’avenir du palace cannois

Les salariés du Carlton InterContinental inquiets pour l’avenir du palace cannois

Alors que Cannes accueille le salon ILTM (ILTM) les salariés Carlton viennent de faire connaitre leur inquiétude concernant l’avenir du 5 étoiles, l’un des plus célèbres monuments de l’hôtellerie cannoise avec sa sublime façade «Belle Epoque» dominant la Croisette.

Les salariés du Carlton InterContinental inquiets pour l’avenir du palace cannois

Ils dénoncent notamment l’attitude du gestionnaire, le groupe Qatari Hospitality, qui impose le calendrier de la prise de congés payé et un manque d’effectif qui pénalise nécessairement la qualité du service rendue auprès d’une clientèle internationale habituée sous d’autres cieux à un certain niveau dans ce domaine.

Concernant la rénovation en cours du vaste établissement, ils estiment que la création à l’arrière de l’hôtel d’une résidence privée n’est en fait qu’un projet immobilier luxueux chargé de financer les travaux de l’hôtel sans fournir une extension de l’offre en hébergement.

Enfin les syndicats de l’hôtel observent que le déficit de l’établissement malgré un chiffre d’affaires de 50 à 60 ME est lié vers un transfert de revenus vers d’autres sociétés à l’étranger afin d’échapper à l’impôt.

Michel Bovas La Quotidienne

Qui détermine les dates de départ en congés durant la période de prise des congés ?

A moins qu’un accord d’entreprise ou d’établissement, une convention collective ou des usages ne fixent l’ordre des départs, c’est l’employeur qui fixe les dates de départ de ses salariés durant la période de prise des congés, après consultation pour avis des délégués du personnel. De plus, les dates choisies doivent être communiquées aux salariés au moins un mois à l’avance et affichées dans les ateliers, bureaux et magasins.

Les conjoints ou partenaires de Pacs et travaillant dans la même entreprise bénéficient d’un ordre de priorité puisqu’ils peuvent prendre des congés simultanés. Ensuite, l’employeur est seulement tenu de prendre en compte certaines circonstances, sans qu’il ne s’agisse d’un véritable ordre de priorité : la situation de famille des salariés, et notamment les possibilités de congé du conjoint ou du partenaire de Pacs, l’ancienneté du salarié dans l’entreprise, le fait qu’il travaille pour plusieurs employeurs.

L’employeur peut déterminer (presque) librement la date de prise des congés mais il ne doit pas commettre d’abus de droit, par exemple en refusant systématiquement à un salarié de prendre ses congés pendant les vacances scolaires pour sanctionner son indiscipline.

Les dates fixées peuvent encore être modifiées au moins un mois avant la date initialement prévue. A défaut, le salarié peut partir à la date prévue.

Si l’employeur ne prend aucune décision, les salariés peuvent proposer les dates qu’ils souhaitent. L’employeur doit prendre une décision et la notifier par écrit au salarié. Il peut alors soit accepter ces dates, soit les refuser et en fixer d’autres en respectant la période de congés et le délai minimum d’un mois si cela est encore possible.

Le salarié ne peut pas partir en vacances sans en informer son employeur. Un tel comportement justifierait un licenciement pour faute, mais pas nécessairement pour faute grave.

Dès lors que le salarié prend au moins trois jours de congés anticipés, il a droit à des jours supplémentaires pour fractionnement.

Le salarié peut-il prendre tous ses congés en une seule fois ?

Le salarié a le droit de prendre au maximum 24 jours ouvrables de congés en une seule fois, soit quatre semaines. La cinquième semaine ne peut donc y être accolée, sauf si l’employeur est d’accord.

Toutefois, les salariés justifiant de contraintes géographiques particulières ou de la présence au sein du foyer d’un enfant ou d’un adulte handicapé ou d’une personne âgée en perte d’autonomie, ont la possibilité de poser plus de 24 jours ouvrables consécutifs.

Que risque le salarié qui ne respecte pas ses dates de congés ?

Le salarié qui ne respecte pas ses dates de congés peut être licencié pour faute, éventuellement pour faute grave.

La période de prise des congés doit être portée à la connaissance des salariés au moins deux mois avant son ouverture, c’est-à-dire, en principe, au plus tard le 28 février de chaque année. A défaut, le salarié peut partir à la date initialement prévue et il ne peut être licencié pour ce motif.

De même, en l’absence de planning des congés établi par l’employeur, le salarié qui prend l’initiative de poser des dates de vacances et qui n’obtient pas de réponse de l’employeur peut partir aux dates posées.

 

 

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