Les hôtels doivent autant que possible penser au travail pénible dans l’entreprise

Les hôtels doivent autant que possible penser au travail pénible dans l’entreprise

 

Lèvly révolutionne le travail du personnel hôtelier en réduisant les mauvaises postures et les mouvements traumatisants grâce à son lève-lit breveté.

 

Les gestes dangereux, mais aussi certains qui ne semblent pas présenter de risques, ainsi que les mauvaises postures prises par les travailleurs pendant l’accomplissement de leur tâches au quotidien peuvent être la source de ce qu’on appelle les troubles musculo-squelettiques liés au travail.

Il est de ce fait essentiel de prendre les mesures qui s’imposent pour rectifier les mauvaises habitudes et d’améliorer le confort dans l’espace de travail afin de limiter, voire d’éliminer, les risques. Offrir à vos collaborateurs une formation en gestes et postures adaptée à leur type d’activité au sein de votre entreprise vous permettra d’améliorer la qualité leur qualité de vie au travail. Ils vous en seront reconnaissants.

L’entreprise surfe sur le succès de son Lèvly, désormais subventionné par la Sécurité sociale. Elle va pour doubler sa production.

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Levly permet de travailler à la bonne hauteur. (ATL)

ATL convertit les hôtels au lève-lit

Philippe de Courtilles, PDG d’ATL Production, les Ateliers de Tôlerie du Limousin, qu’il a repris en 2009, a de bonnes raisons d’être optimiste. L’invention maison, le Lèvly peut bénéficier d’une aide de la Sécurité sociale depuis janvier dernier. Ce mécanisme breveté, destiné à lever les lits sous lesquels il est fixé, permet au  personnel hôtelier de travailler sans se baisser . La pénibilité du travail des femmes de chambre et de ménage est ainsi fortement réduite, ce qui préserve leur santé et les finances de l’Assurance-maladie. Mis au point en 2002 par ATL, ce dispositif est le fer de lance d’une gamme d’outils destinés à l’aménagement des chambres d’hôtel de toutes catégories.

Avec 23 salariés, cette entreprise d’Aubusson (Creuse) a enregistré 3,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, dont 20 % à l’export, pour son dernier exercice clos fin juin. L’aide de la Sécurité sociale devrait certes lui permettre d’accélérer en France, mais le dirigeant compte aussi  accroître sa présence à l’étranger . Outre son action commerciale par-delà les frontières, l’entreprise, qui a déjà installé 80.000 systèmes, compte améliorer son outil de travail en y investissant 3 millions d’euros cette année, notamment en robots. Elle vise le doublement de son chiffre d’affaires d’ici à 2020 et sa production, actuellement de 7.000 lits par an. L’export pourrait représenter 50 % de l’activité en 2025.

Le marché des croisières

« Notre Lèvly peut aussi évoluer. Motorisation, optimisation du sommier, autonomie, sont les plus apportés, et nous avons d’autres projets en tête pour nos agencements, explique Philippe de Courtilles. Nous prospectons également l’aménagement des cabines de paquebot. » L’entreprise demeurera à Aubusson, mais il n’est pas exclu qu’elle ouvre un autre site de production ailleurs en fonction des besoins.

Jean-Pierre Gourvest  (Correspondant à Limoges)

 

 

 

Source les Echos 

 

 

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