Le SMIC va augmenter de 15 euros par mois au 1er janvier

Le SMIC va augmenter de 15 euros par mois au 1er janvier

 

Le gouvernement ayant exclu tout coup de pouce supplémentaire, le salaire minimum augmentera en début d’année d’un peu moins de 1 %, sous le seul effet de la revalorisation légale.

 

Le SMIC va augmenter de 15 euros par mois au 1er janvier
Le gouvernement ayant évacué tout coup de pouce supplémentaire, le salaire minimum va augmenter d’un peu moins de 1 %, contre 1,2 % l’an dernier. 

Petite hausse pour le SMIC le 1er janvier prochain à l’aube de sa 51e année. Le gouvernement ayant évacué tout coup de pouce supplémentaire , le salaire minimum va augmenter d’un peu moins de 1 %, contre 1,2 % l’an dernier, pour atteindre 10,25 euros brut de l’heure, ou 1.554 euros brut sur un mois, soit une hausse d’environ 15 euros. C’est le résultat de la formule de revalorisation automatique dont le dernier paramètre nécessaire pour l’appliquer a été publié ce mardi matin par l’Insee.

La formule prévoit que le SMIC augmente sous l’effet de deux composantes : l’inflation du premier quintile de distribution des niveaux de vie (20 % des ménages le plus pauvres) hors tabac fin novembre et sur un an et la moitié de l’augmentation du pouvoir d’achat du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (le SHBOE) à fin septembre, toujours sur un an.

La première, qui restait attendue, ressort négative (-0,2 %) et n’est donc pas prise en compte. Reste donc la seconde, déjà connue, qui ressort à 1,91 %. D’où une augmentation de 0,955 % qui, après arrondi au centime supérieur, aboutit à un SMIC horaire de 10,25 euros. L’inflation étant nulle, voire négative, « il y aura quand même un gain de pouvoir d’achat », souligne le président du Groupe d’experts chargés d’éclairer le gouvernement et professeur d’économie associé à l’Université d’Aix-Marseille, Gilbert Cette.

Combien de personnes en profiteront ? Le ministère du Travail répond à cette question en décembre pour chaque année. Pour 2020, l’augmentation du SMIC a bénéficié directement à 2,25 millions de salariés du secteur privé. Soit 13 % des salariés, contre 13,4 % l’année dernière. La proportion de bénéficiaires a été trois fois plus élevée parmi à ceux à temps partiel (30 % contre 9 % à temps complet) et au sein des très petites entreprises (27,3 % dans celles de 1 à 9 employés, contre 9,8 % au-delà de 10).

Source Alain Ruello Les Echos 

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