Le milieu de l’hôtellerie crie son besoin de l’Arbre aux hérons
Secoués par la crise sanitaire passée et la récession économique à venir, les métiers et industries de l’hôtellerie de Loire-Atlantique font de ce projet culturo-touristique nantais un outil de la relance.
C’est presque un appel au secours de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Loire-Atlantique (Umih 44). La principale organisation professionnelle crie son besoin de l’Arbre aux hérons, projet culturo-touristique envisagé en bord de Loire, dans la carrière Misery à Nantes.
À travers « ce levier économique et touristique », l’Umih 44 y voit une bouée de sauvetage pour un secteur d’activité au bord du naufrage; à cause des conséquences durables du Covid.
« Le secteur tourisme a besoin d’un horizon d’avenir et d’une relance forte pour l’économie locale, communique Frédéric de Boulois, le président de l’Umih 44. Ne cédons pas aux tentations politiques partisanes, l’Arbre aux hérons n’est ni de droite ni de gauche ni du centre ni des écologistes. Il représente, outre un symbole fort, une opportunité pour le développement de l’économie touristique de La Loire-Atlantique bien au-delà de Nantes. »
Des retombées listées
Dans un communiqué, l’Umih 44 liste neuf atouts. Elle calcule et louche sur les retombées économiques d’un tel projet monumental. « Sa construction, ce sont 35 millions d’euros (sans doute davantage, N.D.L.R.) injectés dans l’économie locale en quatre ans. C’est 1 million de billets vendus. Les dépenses de ces touristes dans l’économie de la région nantaise représenteront 30 à 35 millions d’euros par an pour l’ensemble de la structure de La Machine. » Frédéric de Boulois ajoute le potentiel d’emplois à la clé pour la construction et l’exploitation de l’Arbre.
Autre intérêt mis en avant, le rayonnement et la « visibilité mondiale » dont profitera Nantes. « C’est tout le tissu économique et touristique qui profitera des retombées en termes d’image et de savoir-faire, pendant trois générations. »