Il offre un salaire de 2.400 euros nets : ce restaurateur reçoit des centaines de candidatures

Il a fallu la publication d’une nouvelle annonce sur les réseaux sociaux “sous forme de coup de gueule” pour que le patron et sa femme trouvent enfin quelqu’un.

Il offre un salaire de 2.400 euros, ce restaurateur reçoit des centaines de candidatures

“Bon et bien cet été, nous n’aurons visiblement pas de pizzas… Même un CDI à 2.400 € nets mensuel + l’intégralité des heures réglées, 2 jours de repos + logement. Nous n’avons même pas une candidature sérieuse, c’est décourageant.” Un coup de gueule passé par Joris Bauchais, patron du restaurant Le Prose situé à La Grande Motte (Hérault) qui a fait bouger les lignes. Car comme l’explique France 3 Occitanie, jusqu’alors, l’offre d’emploi du patron restaurateur et de sa femme était restée lettre morte. En trois semaines, pas une seule réponse malgré une offre déjà postée sur les réseaux sociaux et le site spécialisé Indeed.

Découragés et en colère, Joris Bauchais et sa femme poussent donc ce cri de colère sur Instagram et Facebook. Partagé plus de 5.300 fois en trois jours sur ce dernier, il permet au couple de recevoir 400 candidatures, se réjouit désormais le patron qui ne savait pas s’il allait pouvoir proposer des pizzas cet été alors que son ancien pizzaiolo quitte son poste le 17 mai. Cet enthousiasme pour le poste les a finalement laissés sans voix : “On n’aurait jamais imaginé ça. Ça nous a plus que surpris, on n’a même pas réussi à répondre à tous les appels téléphoniques”, explique-t-il à France 3.

Augmentation de salaire

Désormais, le restaurant Le Prose a le choix du roi. Quatre professionnels expérimentés ont été mis à l’essai et le couple choisira le candidat qui lui semble idéal. Mais pour cela, Joris Bauchais a dû consentir à augmenter le salaire du pizzaiolo, 20 % au total, pour attirer du monde, bien que ce ne soit pas le seul problème selon lui. Il y a aussi celui de “mise en relation entre ceux qui cherchent un travail et ceux qui en proposent”, regrette-t-il. Sans parler de la crise du Covid-19 qui a fait un certain mal à la profession. Le patron parle de “désertion de la profession” à cause d’une pandémie qui a “créé une certaine insécurité”.

Sans parler des nouvelles attentes des employés, le “plaisir d’être chez soi le soir en famille” et donc des conditions de travail qui ont changé. À la tête d’un deuxième restaurant plus petit, il emploie au Prose 24 salariés et sert en moyenne 50 couverts le midi et 80 le soir. Il doit aussi faire avec l’exigence des clients qui recherchent toujours la qualité, mais sont, selon lui, “pas prêts à payer plus” afin de “mieux payer les salariés”. D’ici la fin du mois, Le Prose aura tout de même un nouveau pizzaiolo, et les clients des pizzas cet été.

Source Le Point

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