Gastronomie en chambre

Gastronomie en chambre

 

Une alternative en attendant la réouverture des salles restaurants pour les hôteliers

Gastronomie en chambre

signature-food-and-sens En attendant la réouverture des salles de restaurant, les hôteliers qui proposent habituellement une offre gastronomique dans leurs établissements se sont lancés dans l’offre de dîner haut de gamme en chambre.

Bien sûr, c’est une vraie bonne idée, une alternative économique qui va permettre à certains établissements de subsister et surtout de remettre les équipes en action en vu de la réouverture des restaurants.

Le Figaro y a consacré un papier titré « Room service étoilé, le dernier luxe » et a resté 3 luxueux établissements étoilés ( Le George V à Paris, le Chambard du chef Olivier Nasti en Alsace, La Bouitte de la famille Meilleur dans les Alpes ). Cette offre propose bien évidemment une offre personnalisée et aux petits soins pour les clients qui sont sous le charme.

Mais bien sûr ceci est très limité, car il est nécessaire de disposer de chambres de grandes surfaces pour pouvoir y installer une table, et bien sûr d’un personnel de service plus important, notamment si les chambres sont dispersées sur le site.

Une proposition commerciale qui sera dure à pérenniser lorsque les restaurants rouvriront et rempliront leurs salles de restaurants, et puis rien n’équivaut l’ambiance d’un service dans le restaurant, déjà plus un an que la population s’isole et réduit ses contacts, un retour à la vie en société est des plus urgente pour la santé mentale de tous !

La haute gastronomie serait-elle transportable en chambre? C’est en tout cas le pari d’une bonne quinzaine de chefs étoilés aux quatre coins de la France, qui, en attendant la réouverture des restaurants, orchestrent dans leurs suites un room service haut de gamme, développé spécialement pour l’occasion. Oubliez les salades Caesar, croque-monsieur et autres omelettes-frites, place à des menus dégustation de haut vol orchestrés par un service aux petits oignons.

«Notre but est de proposer la même expérience qu’en salle, détaille ainsi Olivier Nasti, chef du Chambard (Kaysersberg). Après un an de mise en boîtes en carton, retrouver le plaisir du dressage fait un bien fou. Contrairement à la vente à emporter, incompatible avec la haute gastronomie -, je préfère parler alors de bistronomie -, la crise nous a démontré que le service en chambre s’y prêtait très bien!» La principale difficulté est de s’adapter au temps de trajet plus long entre le passe et la table du client, nécessitant une mise… la suite sur  Source Food&Sens

 

 

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