Comment les recruteurs repèrent-ils un salarié toxique ?

Définition d’une personne toxique On peut définir qu’une personne nous est toxiques quand la relation qu’elle nous apporte met en évidence une interaction de dominant à dominée. Mais également, quand elle modifie notre humeur, notre comportement de façon négative. Les personnes toxiques ont tendance à se comporter comme des vampires, elles nous soutirent notre temps et énergie, sans qu’on y gagne quoi que ce soit.

Comment les recruteurs repèrent-ils un salarié toxique ?

 

La société Cornerstone vient de publier une étude dans laquelle elle dévoile les critères pour repérer les salariés toxiques… avant-même de les recruter.                                 Définitions d’une personne toxique:

On peut définir qu’une personne nous est toxiques quand la relation qu’elle nous apporte met en évidence une interaction de dominant à dominée.

Mais également, quand elle modifie notre humeur, notre comportement de façon négative. Les personnes toxiques ont tendance à se comporter comme des vampires, elles nous soutirent notre temps et énergie, sans qu’on y gagne quoi que ce soit.

Comment les recruteurs repèrent-ils un salarié toxique ?

Il pourrit l’ambiance. L’employé « toxique » est comme une pomme véreuse sur l’arbre de l’entreprise. Il arrive en retard et n’aime pas aider les autres. Pire : il peut se révéler harceleur, voleur ou fraudeur. Toute l’équipe rêve qu’il n’ait jamais été recruté. C’est pour rendre cette élimination des salariés toxiques à la racine, dès l’entretien d’embauche, possible, que Cornerstone OnDemand a analysé les signes avant-coureurs de ce type de comportements, à partir d’une base de données sur 63 000 employés. Grâce aux résultats de cette enquête, Toxic employees in the Workplace, dévoilée le 2 avril 2015, l’entreprise, qui développe des logiciels de recrutement pour les entreprises, conseille aux recruteurs de poser différents types de questions lors du processus de recrutement.

Critère n°1 : un prétendu respect des règles
Par exemple, il est conseillé de demander aux candidats ce qu’ils pensent des règlements. Étrangement, le salarié toxique les aime beaucoup. C’est ce qu’il prétend en tout cas. En effet, ceux qui affirment que les règles sont faites pour être suivies sont 33 % plus susceptibles de les enfreindre que ceux qui avouent dès le départ que, parfois, quelques entorses sont nécessaires.

Critère n°2 : une grande confiance en ses compétences
La même logique est appliquée en ce qui concerne la confiance en ses compétences techniques. Plus il y a un décalage entre l’auto-promotion et les véritables compétences, plus il y a de chances (44 %) que le salarié se révèle toxique.

Critère n°3 : des mauvais résultats aux tests de personnalité
Cornerstone OnDemand en profite pour faire la publicité de ses évaluations de compétences, des tests scientifiques qui permettent d’évaluer les qualités personnelles des candidats. Plus un candidat a de mauvais résultats dans les catégories « assiduité, ponctualité » et « service », plus il a de chance d’être toxique. Logique.

Des conséquences sur la productivité
L’étude a aussi montré que les comportements toxiques sont contagieux : quand on travaille auprès de salariés toxiques, on a plus de chances d’agir comme eux. Ou alors de quitter l’entreprise. Ils augmentent le stress de chacun et leur présence favorise le burn-out. Pour l’entreprise, ce sont des coûts de remplacement plus élevés. À cela, il faut ajouter qu’avoir un salarié toxique dans son équipe, c’est s’exposer à des frais de justice pour harcèlement, à des pertes à cause des fraudes, ou simplement à cause du manque de productivité de ces fumistes, qui représentent, en moyenne, 3 à 5 % des salariés.

Ingrid Falquy

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