Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux

Pour que les gens s'intéressent à la page, il faut poster du contenu assez souvent, au minimum une fois par semaine. Des informations pratiques, une histoire à raconter, de nouveaux produits, un article à partager, des photos, des nouveautés, tout est prétexte à une publication !

Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux

 

Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux…….pour 0 €uros!

Certaines agences de communication se sont fait une spécialité des réseaux sociaux. Mais leurs services ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

"Je booste la notoriété de mon restaurant grâce aux réseaux sociaux

Comment s’y prendre quand on n’a pas de budget alloué, ce qui est souvent le cas des TPE, PME, commerçants, artisans ou autoentrepreneurs ? Raoul Dehé, copropriétaire du restaurant Le Bel Ami avec son associé Julien Naudin, gère lui-même sa page Facebook. Avec succès !

Près de 500 personnes suivent la page Facebook du restaurant Le Bel Ami, au Vésinet (Yvelines). Un chiffre qui ne cesse d’augmenter, depuis son ouverture en juillet 2014. Selon les informations données par Facebook sur la page, le nombre de personnes « atteintes » (c’est-à-dire les personnes uniques ayant vu une publication) peut monter jusqu’à 6.000. Par exemple, un post destiné à chercher du personnel a été vu par 5.451 personnes. La photo d’un plat peut toucher environ 1.000 personnes. Le chiffre grimpe à près de 5.900 personnes pour le partage d’un article sur vanityfair.fr mentionnant le restaurant … Voici cinq règles de base qui ont permis d’améliorer à moindre coût la visibilité de mon restaurant sur les réseaux sociaux.

#1 Identifier le réseau social adéquat
Selon le domaine d’activité de l’entreprise, tous les réseaux sociaux ne sont pas pertinents. Facebook est le plus utilisé en France (la barre des 30 millions d’utilisateurs français a été franchi en septembre 2015) et peut convenir pour toucher le plus grand nombre – c’est donc l’idéal pour tout type de commerces. Pinterest, sorte de « tableau d’inspiration » en ligne, permettant à ses utilisateurs de partager leurs centres d’intérêt, est particulièrement indiqué pour le monde de la mode ou de la décoration. Quant à Twitter, plateforme de microblogging où les textes ne peuvent pas dépasser 140 caractères, c’est le paradis des fondus de numérique et des médias. Enfin, l’application de photographies Instagram convient aux milieux de l’image et de l’événementiel, ainsi qu’aux milieux artistiques.
#2 Mettre à jour scrupuleusement les informations pratiques
Les informations doivent être mises à jour et correctes : adresse, numéro de téléphone, horaires et jours d’ouverture, site internet, tarifs… Ainsi, le Bel Ami enregistre environ 5 % de ses réservations via sa page Facebook.

#2 Poster du contenu régulièrement
Pour que les gens s’intéressent à la page, il faut poster du contenu assez souvent, au minimum une fois par semaine. Des informations pratiques, une histoire à raconter, de nouveaux produits, un article à partager, des photos, des nouveautés, tout est prétexte à une publication ! Dans le cas du Bel Ami, dès la création de la page, de simples photos des travaux au printemps 2014 ont été postées avant l’ouverture de l’établissement pour faire office de « teasing ». Régulièrement, je poste des photos des plats et la nouvelle carte.

#3 Ne jamais sortir du cadre professionnel
Il est important de ne pas confondre compte personnel et compte professionnel, et de garder à l’esprit que vos clients et prospects sont attentifs aux publications de la page ou du compte ! Les photos des enfants, ou celles des vacances sont donc à proscrire.

#4 Etre réactif
Le risque des réseaux sociaux, pour les entreprises et commerces, est de les voir se transformer en une centrale de réservation ou un substitut du service client. Des personnes envoient des messages, font des demandes de réservation, se plaignent ou même insultent ! Il faut toujours répondre, assez rapidement, en gardant un ton professionnel, sans jamais être familier.
Enfin, une démarche sincère sera toujours plus appréciée que du commercial agressif. Mais il faut faire attention à tout … comme avec son entreprise !

Par Raoul Dehé, co-propriétaire du restaurant Le Bel Ami, avec Julie Falcoz

 

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