À Belle-Ile, les hôtels Castel Clara et Le Grand Large fusionnent
L’hôtel Le Grand Large vient de changer de mains. Sa gestion a été confiée à Paris Inn Group, comme le Castel Clara en juillet dernier. Avec la volonté de faire des deux établissements un seul et même complexe hôtelier à la pointe du Goulphar.
Belle-Ile-en-Mer tient son « resort ». Un nouvel ensemble hôtelier très haut de gamme vient d’y voir le jour avec le rachat, finalisé cet automne, de l’établissement trois étoiles Le Grand Large par un groupe d’investisseurs, dont l’entrepreneur morbihannais Aymeric Kempf et Paris Inn Group, qui s’en voit confier la gestion. C’est le même groupe, déjà propriétaire d’une trentaine d’hôtels, qui a acquis le Castel Clara (quatre étoiles) cette année.
La vue et la thalasso
L’idée est de fusionner les deux établissements dans un seul et même complexe à la pointe du Goulphar, au sud-ouest de l’île, sur la commune de Bangor. En associant les infrastructures modernes du Castel Clara, qui bénéficie d’un spa et d’une thalasso, au charme de l’hôtel Le Grand Large et de sa vue sur les aiguilles de Port-Coton.
La rénovation du Grand Large et son ravalement couleur lie-de-vin datent d’il y a dix ans et de son rachat par Dominique Merchez et Ivan Chelly. Le manoir d’origine avait été transformé en hôtel, puis tenu pendant 34 ans par la famille Poteau, qui y accueillait fêtes de mariage, baptême ou communion.
L’établissement a fermé ses portes comme tous les ans à la fin de la saison, début novembre, et doit rouvrir le 14 février. Il ne devrait pas voir de changement spectaculaire dans un premier temps. Six personnes y travaillent à l’année. L’hôtel et son restaurant Le Marie-Galante emploient jusqu’à trente personnes en pleine saison.
Montée en gamme
Le rachat et à terme la fusion du Castel Clara et du Grand Large, deux des plus beaux fleurons de Belle-Ile, s’inscrivent dans la montée en gamme de l’hôtellerie dans le pays d’Auray. Confronté comme ailleurs à la concurrence des sites de location de maison, le secteur voit plusieurs de ses adresses emblématiques tombées dans l’escarcelle de grands groupes, seuls à même d’investir dans de nouvelles prestations pour viser une ouverture à l’année. On peut notamment citer à Carnac en exemple, avec Le Tumulus, qui a investi dans un espace bien-être, un spa et un institut de beauté, ainsi que Le Diana, racheté par les frères Yanez l’an dernier, ou encore Le Celtic, qui vient de fermer pour un an de travaux.