42 % des allocataires de l’Assurance chômage travaillent

42 % des allocataires de l’Assurance chômage travaillent

42 % des allocataires de l’Assurance chômage travaillent

En effet, la plupart des allocataires qui travaillent disposent de revenus modestes puisque le revenu moyen issu de l’activité est de 830 € par mois et le montant moyen de l’allocation chômage est de 490 €, ce qui porte le revenu mensuel à 1 320 €.

Ces chiffres proviennent d’une enquête auprès des allocataires en emploi dont les premiers résultats sont rapportés par l’Unédic.

À NOTER

Cette enquête quantitative a été conduite en août 2018 auprès de 5 000 allocataires qui ont travaillé au moins une heure en juin 2018. Elle vient nourrir une série de travaux sur la reprise d’emploi par les demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’Assurance chômage, en lien avec les règles de cumul entre allocation et salaire, présentés dans le cadre du diagnostic en amont de la négociation d’assurance chômage.

Allocataires qui travaillent : quelles activités ?

Les types de contrats de travail sont variés : 28 % ont un CDD ou de l’intérim de 31 jours ou moins, 42 % ont une activité en CDD ou intérim de plus de 31 jours et 20 % sont en CDI (temps plein ou partiel).

Dans la majorité des cas, il s’agit d’une réembauche : 59 % ont déjà travaillé pour leur dernier employeur par le passé dont 48 % a eu au moins 4 contrats avec cet employeur.

La moitié d’entre eux ne se sentaient pas libres de refuser leur emploi sous peine de dégrader la relation avec leur employeur.

Quelles sont les motivations à la reprise d’une activité réduite ?

Parmi les motivations citées pour exercer une activité, on retrouve :

  • Le fait de gagner de l’argent (61 %)
  • Augmenter les chances d’êtres embauché par la suite, me faire connaitre, améliorer mon CV (40 %)
  • Me sentir utile, actif (32 %)
  • Avoir des contacts avec des gens (13 %)
  • Par envie d’apprendre de nouvelles choses (11 %)
  • Pour prolonger la durée d’indemnisation (5 %)

À l’inverse, les raisons qui auraient pu faire renoncer à l’emploi sont :

  • Un plus grand éloignement de son domicile (53 %)
  • Des conditions de travail pénibles pour la santé (50 %)
  • Un salaire 10 % plus faible (43 %)
  • Des horaires inadaptés (28 %)

 

 

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